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Toutes ces pensées qui nous traversent pendant « la maladie » Témoignage personnel

petite plume 

Il est environ 5h du matin, je n’arrive pas à dormir. Tant de choses se bousculent dans ma tête…

Mon bras est douloureux, cela me ramène  au cancer du sein.

Une petite voix intérieure me pousse et me dit : « écris ». Alors, je me lève, sans faire trop de bruit, et viens me planter devant l’ordinateur. Les yeux me piquent un peu, les restants de sommeil, le temps d’ajuster ma vue à la luminosité de l’écran.

Me voilà devant une belle page blanche ! Par où commencer ? Et pourquoi ?

Peut- être est-ce mon désir de « mieux faire » ? Ou bien, de comprendre ? J’opte plutôt pour la seconde hypothèse.

Depuis de nombreuses années maintenant, j’accompagne des femmes (surtout), atteintes de cancer du sein.

Lorsqu’elles s’adressent à moi, soit elles sont en cours de traitement, soit il y a rémission ( quel nom bizarre !) REMISSION : terme que l’on utilise dans le cas d’une remise de peine, pour pardonner des péchés ( en me relisant, je pense à la symbolique du cancer du sein gauche: ben oui, il y a une partie de moi qui se sent coupable et qui a pas reçu comme elle aurait aimé… et blablabla! Eh bien il  y a encore du boulot!)

Mais là pour dire : diminution d’une maladie de façon temporaire ! Il y a comme une épée de Damoclés  au-dessus de la tête !

Certains peuvent penser ou croire qu’une fois opérée, la personne est guérie. Et que la vie va reprendre son cours « comme avant »

Que nenni !C’est une période qui n’est pas toujours très simple à vivre. Jusqu’alors, pour certains la maladie et les traitements occupaient la vie du patient, le tourbillon dans lequel il se trouvait, s’arrête. Le patient peut avoir l’impression d’être laissé tombé, ou abandonné. Il a souvent des difficultés à se sentir en sécurité alors qu’on ne lui demande plus de s’investir dans les traitements. Ou, il y a de la rééducation, dans le cas du cancer du sein, même pris au début, le fait que l’on retire les ganglions sentinelles, les canaux lymphatiques eux restent, mais ne sont plus irrigués de la même façon, cela crée une fibrose des ligaments, des gonflements, douloureux au début et pour quelques temps. Cela, et je ne peux parler que de ce que je ressens, me ramène au problème, et ne me permet pas de me sentir « Guérie » et puis il y a les rayons qui vont suivre. Tout cela contribue à un stress que personne autour de soi ne peut imaginer, ou sinon d’une façon très superficielle.

En ce qui me concerne, ce qui a été et est encore le plus difficile, c’est l’attente.

Entre le jour où l’on détecte une anomalie sur la mammographie ou/et l’échographie,l’attente du rendez-vous pour faire une biopsie et là encore,  l ’ATTENTE. Puis le verdict (tiens, encore un terme de jugement !: la cour rend le verdict !) et le couperet tombe : Il faut qu’on se parle : c’est un cancer.

Et là, le sol se dérobe sous mes pieds, la voix se hache, les larmes coulent, la panique envahie tout mon corps et ma seule pensée est : je veux pas mourir ! Pourquoi moi ?? la peur s’installe, plus le temps de quoique ce soit, c’est comme si d’un seul coup la vie c’est maintenant, tout de suite, pas de plans sur la comète. Il faut agir.

Ma réaction a été d’appeler mon mari, et quelques amis proches, leur dire que j’étais terrorisée, que j’avais besoin d’eux. Tout cela peut être très différent d’une personne à l’autre, et je ne peux que témoigner pour moi, mais une fois de plus, cela me fait vraiment aller plus loin dans mon désir d’accompagnement par rapport à la maladie. Il y a d’un côté ce que l’on a appris, ce que l’on imagine quand on vous raconte et l’empathie, mais surtout, à partir d’aujourd’hui, pour l’avoir ressenti dans ma chair, il y a une connaissance, une compréhension totalement différente, une forme de saut quantique.

Et puis l’ ATTENTE encore du Rendez-vous avec le chirurgien, l’opération, savoir si la chaîne ganglionnaire a été touchée ou pas, le stade du cancer, sa forme etc… Le réveil, le pansement et se demander si finalement, les pronostics étaient justes ou pas, et si on m’avait retiré le sein ? Que de tensions, de questionnements de craintes parfois non exprimées à cet instant…. Et puis encore l ’ATTENTE du premier rendez-vous de radiothérapie…. L’ATTENTE de se sentir aller mieux, l’ ATTENTE de reprendre sa vie en main….

L’ATTENTE, action de compter sur quelque chose ou quelqu’un et puis j’entends aussi le mot  « latent » : qui existe de manière diffuse, sans être apparent, mais qui peut à tout moment se manifester.

Pourtant je suis d’un naturel optimiste, mais je ne me sens pas en sécurité, je sais qu’il faut que je fasse attention.

Cette ATTENTE peut être interminable, le temps passe d’un seul coup lentement on voudrait tout savoir, tout maitriser.

Ah ! MAITRISER, le mot est tombé lui aussi !

Ce n’est pas toujours possible, il y a des choses qui nous échappent, c’est ce que nous avons à accepter. Et Bordel ! que c’est difficile ! oui, oui, j’ai bien dit « difficile », car à cet instant précis, et c’est parfaitement juste : je ne sais pas. Je ne peux agir qu’avec ce que je sais ! Et ça, j’ai à en prendre sérieusement conscience !

Et puis, je pense aussi qu’il y a des formules à ré-inventer…

On vous dit : vous avez été opérée, on a retiré la tumeur, c’est fini ! Mais à côté de ça, il y a les rayons ou la chimiothérapie pour certaines et les traitements hormonaux dans le cas de cancer hormono-dépendant. Et votre médecin fait une demande auprès des organismes pour que vous soyez prise en longue maladie !! Il faut savoir : je suis guérie oui ou non ???

J’ai l’air de plaisanter là, mais je vous assure que tout cela contribue au stress et au petit bonhomme qui pédale dans ma tête. Je comprends mieux les réactions de certaines personnes que j’accompagne.

Pendant tout ce temps et à cette période, l’entourage est très important.

Le patient qui vient d’être soigné d’un cancer est fragilisé en raison des traitements et de la sensation de menace de mort suspendue au-dessus de sa tête. Car le patient en a souvent conscience : il faut plusieurs années pour que les médecins parlent de guérison. En attendant, il s’agit d’une rémission. Et cette incertitude est difficile à gérer.

Le patient a besoin de temps pour sortir de sa maladie, retrouver une autre image de lui-même et récupérer de l’énergie, tant au niveau physique que psychologique. Les proches doivent comprendre que le patient peut se sentir encore fatigué et lui laisser du temps.

Il arrive souvent que des patients remettent en cause des aspects de leur vie, alors que leurs proches désirent avant tout que la vie redevienne « comme avant ». Ils peuvent être inquiets de certains changements de vie auxquels le patient aspire. Le patient peut se sentir bousculé, tout en se culpabilisant de ne pas parvenir à être comme avant la maladie. Il est important d’accepter que cette réadaptation prenne du temps. Pour la personne malade, les choses ne seront désormais plus tout à fait comme avant.

Et elles ne peuvent pas l’être ; C’est une évidence !

Cette « aventure », me fait prendre beaucoup de recule, tant dans ma vie familiale que dans ma vie professionnelle.

Les choses se mettent doucement en place dans mon esprit.

Je ne pense pas à faire ou à être comme avant : non, je fais avec ce que j’ai aujourd’hui, ce que je suis aujourd’hui. Je suis en évolution et j’en ai pleinement conscience ; nous le sommes tous, mais nous ne le ressentons pas forcément.

Cet été, je me faisais la réflexion suivante : Tous ces grands maîtres, tous ces « Eveillés » qui sont morts pour la plupart de graves maladie, comment est-ce possible ? avec leur mode de vie, de pensées ?…

Je crois que j’ai la réponse : je ne suis ni éveillée ni quoique ce soit, ce n’est pas parce que j’ai une casquette de « thérapeute » que je suis à l’abri de quoique ce soit : je suis tout simplement un Être humain doté de ses faiblesses et de ses forces, vulnérable. Ca ne veut pas dire que je sois uniquement « fragile », mais cette part de fragilité fait aussi partie des multiples facettes qui me constituent. Et ça, je crois que c’est primordial d’en avoir conscience.

Alors, je ne sais pas si ce témoignage pourra en aider quelques- unes à traverser cette étape, moi, ça me fait du bien d’en parler et surtout, je pense que mon écoute n’en sera que plus approfondie et me mettra encore au plus près du ressenti, pour aider chacune à exprimer ses peurs, ses angoisses, ses désirs, ses émotions.

Voilà, je m’arrête là, mais j’ai encore tant de choses à dire… une autre fois peut-être !

De tout mon cœur.488136_318291978260493_1573265218_n[1]

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Le point de vue de Serge Fitz sur la maladie

Aujourd’hui, j’ai envie de vous faire découvrir, si vous ne le connaissez pas, Serge FITZ:

SERGE FITZ , « Chercheur dans l’âme »
Auteur de nombreux ouvrages sur la géobiothérapie et la santé, Serge Fitz prône l’épanouissement de l’Etre par la conscientisation des entraves à la réalisation de soi-même (et non par l’acquisition de nouveaux savoirs ou de nouvelles techniques).  Créant le concept de l’éco-médecine, il se livre à une véritable écologie de la santé. La particularité de sa démarche réside dans l’utilisation de la radiesthésie appliquée. Cet outil permet en quelques minutes de dresser un check up complet mettant en évidence les freins à la libre circulation des énergies. Cette approche rend perceptible à tout moment le filigrane « fractal » des obstacles en cause : biologiques, psychologiques, géobiologiques, karmiques, spirituelles et environnementales, au niveau des corps subtils et physique. Elle place à tout moment l’individu au centre d’un enjeu : s’épanouir et se réaliser par la levée des obstacles et non par l’apport de forces extérieures, ce qui équivaudrait à accélérer, alors que le frein (inconscient) est toujours serré ! Mis en pratique dans les ateliers de Terre et Ciel, ce concept donne à tout un chacun, la possibilité de découvrir son propre potentiel

Je viens de lire un article qu’il a écrit et qui me parle beaucoup. je vous le donne ici à lire, car peut-être, comme moi, il vous fera réfléchir.

Je suis convaincue, que la maladie a quelque chose à exprimer. A nous faire exprimer. Je l’ai trop longtemps vu et ressenti avec ma mère, il était indéniable qu’en étant malade elle recherchait quelque chose qu’elle ne savait obtenir autrement. Aujourd’hui, moi-même à travers l’épreuve que je vis, je prends le temps d’aller rencontrer ce que ce « cancer du sein » à gauche, me fait vivre. Je touche du doigt, de la pensée aussi ce qui n’ose s’exprimer clairement. Ce n’est pas un chemin facile, mais il me montre ce que j’ai encore à nettoyer au niveau de mes croyances.

Ce n’est pas parce que j’ai une casquette de « Sophro-analyste » que je suis à l’abri de tout! (J’aimerais!), NON, je suis juste un être humain doté d’une éducation, de croyances, de peurs, de questionnement comme tout à chacun.

Moi aussi, j’ai parfois la trouille d’aller regarder tout au fond de moi, et pourtant, pour me donner du courage, je me dis cette citation de Victor Hugo:

« Soyez comme l’oiseau posé pour un instant sur des rameaux trop frêles, qui sent plier la branche et qui chante pourtant, sachant qu’il a des ailes. »

Alors, je me sens comme l’aigle*, celui de mes méditations qui m’a donné tant de courage, et je me met au contact de ma puissance intérieure de guérison.

* Voir dans mes anciens post la méditation sur l’aigle. Si vous ne la trouvez pas, n’hésitez pas à me le faire savoir et je vous la redonnerai.

Belle journée à vous tous!coeur de pétales de rose

Champs unifiés de la conscience santé
Affronter la maladie par «le vouloir guérir» est un leurre, car le dénouement se situe sur le terrain des causes et des enjeux cachés du malade.

Lorsque la santé  d’un individu se dégrade, il est convenu de considérer qu’il est atteint d’une maladie qu’il faut combattre à tout prix.  On se place d’emblée dans un terrain d’affrontement, sans chercher à comprendre les raisons de son apparition. Le malade  est invité à lutter contre sa maladie avec une armada de moyens chimiques destinés à bloquer la réaction du corps. Sachant qu’en pareille situation, l’individu se trouve  généralement lui-même en conflit sur le plan relationnel ou affectif, le terrain de l’affrontement se trouve étendu. Une véritable guerre sur tous les fronts ! Le stress est à son maximum.

Difficile à supporter !
Sachant que le stress est, en tant que tel, pathogène, on peut facilement présumer qu’il y a une incohérence dans cette manière de gérer la situation.

Qu’en est il ?
La maladie est une notion abstraite, mais sa personnalisation l’a transformé en un mythe. En réalité ce que l’on appelle maladie est une réaction du corps à quelque chose ou à quelqu’un. On ne peut par conséquent guérir d’une maladie. Quel que soit la forme du  dépistage employé,  il  éloigne le patient de son processus de guérison, car il ancre l’idée d’un état statique.

« Ce n’est pas la maladie ou l’infirmité qui guérit, mais la personne » ( Eric Pearl).
Il est donc essentiel de quitter le terrain des affrontements maladie / guérison pour entrer dans celui de la compréhension des causes.

ESPACES DE  DENOUEMENT DES SITUATIONS  PATHOGENES

Il arrive que la maladie s’installe en tant qu’écran de fumée entre deux personnes. Lorsque par exemple un enfant qui n’a pas été désiré, tombe malade, la lutte contre la maladie voile la réalité  de la situation. Elle crée une distance entre l’enfant, qui sait qu’il a été rejeté et le parent  qui se sent coupable et n’ose l’exprimer.  Elle donne la possibilité de ne pas affronter la vérité. Le rôle du thérapeute est de remonter à la source et de  montrer que les stigmates sur le corps de l’enfant révèlent un non dit, celui de l’occultation du rejet. Difficile d’avouer à son enfant qu’on ne l’a pas voulu. Mais l’enfant le sait et l’exprime par sa maladie.  Vouloir la guérir, vouloir le guérir, apparaît comme un non-sens.  Ce n’est pas l’enfant qui est malade, mais la relation entre lui et le parent. Dans ce climat de mensonges, un malentendu s’installe tant que la réalité du « mal à dire » n’est pas découverte.

Lorsque le nœud du problème est décelé alors tout s’éclaire subitement.

On ne parle plus alors de maladie, mais d’une relation à restaurer et de plaies affectives   à cicatriser. Lorsque ce processus entre dans sa phase de réalisation,  la maladie s’efface d’elle-même, car elle n’a plus de raison d’être.  Il est important de comprendre que vouloir guérir une maladie, sans en rechercher l’enjeu, revient à bâillonner l’expression, codée en symptômes, d’une souffrance psychologique et affective. La  solution n’est pas dans la guérison, mais dans la compréhension.

LE REFUS DE LA GUERISON

Cette compréhension peut aller jusqu’à découvrir que le malade n’a absolument pas envie de guérir, que la maladie lui sert de moyen pour arriver à ses fins, ou d’alibi ou bien encore de faire  valoir.  Combien de femmes sont inguérissables par ce qu’elles retiennent un mari volage par leur maladie.   Pour elles, la guérison  signifierait la perte de l’homme aimé. Combien d’hommes se réfugient dans la maladie par peur d’affronter le monde du travail qui les a bousculé.

Avant même de songer au vouloir guérir une maladie, il importe donc de ressentir et de découvrir sur quel terrain on se trouve. La découverte  du point d’achoppement permet de sortir de la dualité  maladie / guérison et entrer dans la perception  du champ unifié de la conscience santé.  Cette sortie permet de récupérer beaucoup d’énergie, qu’il devient possible de mettre à profit dans les processus d’auto – guérison. Le seul objectif à viser est la mise en place de tels processus, faute de quoi on confond guérison  et rémission.

Éric Pearl  met en évidence avec beaucoup de malice et de lucidité que dans le mot diagnostic,  il y a : di / deux et agnostique / celui qui affirme ne pas savoir ! Face au diagnostic, nous nous trouvons par conséquent dans une situation  tragi-comique de deux personnes qui ne savent pas de quoi exactement  elles  parlent. Le diagnostic éloigne le malade de son processus de guérison. Il est l’écran qui empêche  l’instauration d’un dialogue humain entre le médecin et le patient.  Le premier pose des étiquettes médicales sur des symptômes, le second reste privé de la possibilité d’exprimer son  mal être.  Tous deux effectivement ne savent pas, ne savent pas établir la passerelle entre le médical et l’humain, ne savent pas établir la passerelle entre l’humain et les enjeux de l’âme.  Nous sommes dans le quiproquo où chacun joue son rôle sans  « rencontrer » l’autre. Cela est d’autant plus regrettable que tout médecin persuadé, en toute bonne foi venir en aide au patient, affirme par l’étymologie du mot diagnostic qu’au fond, il n’a pas la gnose, il ne sait pas. Certains en prennent conscience et s’orientent vers les médecines parallèles. Ce chemin est parfois jonché de ronces et d’épines au risque de devenir un chemin de croix.

APPROCHES QUANTIQUES  DE LA GUERISON

De nouvelles approches ont surgi et font appel à une énergie matricielle permettant  d’œuvrer en dehors  de toute velléité de compréhension. Elles fonctionnent par un lâcher-prise et une confiance qui permet d’obtenir des résultats particulièrement intéressants. Nous avons quant à nous eu une immense joie d’y découvrir l’un de nos vieux préceptes du « je ne sais pas » qui à travers le vide ainsi ménagé permet de se remplir d’une solution toujours nouvelle (potentiel). Il y a quelque chose de magique dans cette démarche, mais il est vrai que dans la magie il y a l’âme-qui-agit et on sait, grâce à Grabovoï, que c’est elle qui construit et reconstruit le corps physique. Il y a donc dans ces nouvelles réalités une admirable et merveilleuse conjonction entre la science, la conscience et la spiritualité.©Serge Fitz décembre 2012

serguei.fitz@gmail.com   –  www.lequadrant.com    www.sante-info-russie.com/

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La maladie: amie ou ennemie?

Apprendre à regarder la maladie différemment,c’est comprendre que par elle nous exprimons un réel besoin que nous ne savons pas exprimer et dont nous n’avons pas toujours conscience.

Les stress que nous subissons sont plus ou moins importants. Le stress étant une situation qui nous met en conflit face à une problématique non résolue.( en anglais, stress signifie « souligner »,  » mettre le doigt »,  » mettre l’accent sur »).

Cette problématique dans notre inconscient, met en jeu notre avenir et ne nous permet pas de vivre pleinement l’instant présent.

Par conséquent, ce stress nous met en danger et notre cerveau sait que nous avons certain seuil de tolérance de celui-ci. Notre cerveau doit alors trouver une solution pour faire diminuer ce stress afin d’assumer la survie.

A savoir que dans l’inconscient biologique « comme si » correspond à « c’est », ce qui est une lecture au premier degrè.La maladie devient alors la solution parfaite du cerveau pour diminuer le stress et assurer monmentanément la survie de l’individu et de l’espèce!

Tout cela dépend bien sûr de notre histoire, de notre vécu…

J’ai envie ici, en me basant sur le travail de Caudia Rainville,Jean-Philippe Brébion, le Docteur Philippe Dransart, Annick de Souzenelle, Michel Odoul…pour ne citer qu’eux, de vous parler de la symbolique du corps.

Tout cela n’est pas à prendre au pied de la lettre, mais bien sûr une indication, un sens une direction à explorer qui peut-être peut vous aider à comprendre le pourquoi de la maladie, ce qu’elle a à vous dire.

Mais acceptez aussi de ne pas tout comprendre car se qui se passe dans notre psychisme n’est pas si simple. Laissez la porte ouverte, ces indications sont comme des clefs, elles peuvent ouvrir les portes de notre compréhension, de ce qui se dit à travers la maladie, mais elles peuvent aussi fermer à double tour cette compréhension, tout dépend de l’usage que l’on en fait.

N’oubliez pas qu’en Bioanalogie, les symptômes de la maladie et le vécu intérieur sont l’expression d’une seule et même réalité inséparable et que chaque élément de notre vie,chaque instant de  notre histoire, chaque partie de nous même est à l’image de la totalité de notre vie.(Je vous invite à relire l’article sur la Bioanalogie que j’ai écrit il y a quelque temps).

 

Je vous propose ici de découvir la poésie du corps.

La tête est ce qui dirige, elle a besoin de lucidité et de froideur (garder la tête froide), mais quelquefois l’émotion remonte et déborde la raison (ça nous prend la tête).

Par la nuque descend l’idée qui rencontre l’énergie du souffle et du coeur pour devenir un désir qui s’exprime, soit par la parole à travers le larynx, soit par l’action qui va se projeter dans le monde extérieur par les épaules, où l’on va trouver soit aide (se sentir épaulé), soit blocage (par la faute d’un « autre »).

Les membre supérieurs vont parler de l’action et de la capacité d’agir (avoir le bras long, les bras m’en tombent), à travers le coude qui nous parle d’ambition (jouer des coudes) de paresse (l’huile de coude), ce coude qui prend, qui donne et qui se plie aussi, quand il faut plier.

Le poignet procure à la fois souplesse et fermeté, dans un juste dosage (à la force du poignet), sur lequel s’appuiera l’habileté des mains ( en un tournemain), mais aussi leur capacité d’échanger, ou de commander (d’une main de fer) enfin la dextérité des doigts, lesquels nous parlent de la connaissance (toucher du doigt).

La colonne est ce qui nous permet de tenir debout face à la vie (avoir les reins solides), qui nous permet de porter la charge ( en avoir plein le dos) et quelquefois de prendre des coups par derrière ( on lui casse du sucre sur le dos).

Les membres inférieurs vont nous permettre d’avancer mais aussi d’aller vers les autres, d’entrer en relation, personnelle ou sociale, c’est l’histoire de l’enfant qui se redresse et découvre le monde.

Nous prenons appui sur les hanches et quelquefois cet appui nous manque, un peu comme dans l’épaule, mais la hanche est plus facilement sensible à la trahison.

Le genou nous rappelle que pour avancer il nous faut plier, quelquefois jusqu’à mettre un genou à terre et surmonter notre orgueil…

La cheville imprime la direction à prendre, elle est aussi un point de faiblesse dans notre relation au monde (tendon d’Achille).Le pied par le talon dit notre assise et par les orteils avance dans ce monde relationnel avec plus ou moins de conviction (Se faire marcher sur les pieds)

( à suivre…)

 
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La maladie: amie ou ennemie? ( suite)

Parlons un peu du coeur:

le coeur est ce qui nous anime, et dans ce système coeur-vaisseaux, nous sommes corps et âme tout « entier » dans nos entreprises, nos réactions, dans cet investissement artériel et dans ce (manque de « retour » veineux avoir le coeur à l’ouvrage, y mettre tout son coeur, se faire un coup de sang, être au coeur de l’action…)

Le souffle, c’est la vie, la joie de vivre et de respirer, c’est aussi le rythme, savoir se reposer, souffler, c’est aussi l’espace qui quelquefois nous manque tu me pompes l’air), c’est cet échange par lequel nous respirons cet air de notre ennemi dont il faut se protéger.

En mangeant et en buvant, nous assimilons le côté matériel comme émotionnel de nos expériences de vie, nous croquons la vie à pleines dents, ça nous reste sur l’estomac, à moins que la vésicule biliaire ne vienne nous dire avec un mélange d’anxiété et de colère que cette expérience-là est un peu « grasse » et lourde à digérer (se faire de la bile)(ça a un goût amer)…

L’intestin grêle discerne et trie, le foie veut faire « sien » toutes ces choses, les posséder dans un désir parfois « boulimique » et dangereux de certaines expériences de vie qu’il aurait fallu éviter avec sagesse.

Le côlon élimine au prix d’une alchimie laborieuse qui lui permet de renoncer à des choses passées, de ne pas retenir mais au contraire d’avancer et de tourner la page, plutôt que de se dire: « ça me fait ch… »

Le pancréas parle de la douceur de vivre, cette notion nous aide à digérer, il gère l’énergie de nos entreprises.La rate est un cimetière, lieu de toutes les nostalgies, des choses inachevées, mais aussi du retour à la terre et du sens de la mesure (courrir comme un dératé), comme de ce qui se passe sous cette terre.

Les reins balancent, pèsent le pour et le contre et décident, mais ils aident aussi à faire face à la vie à travers les « reins solides » de la colonne lombaire, comme à surmonter ses peurs (pisser dans ses frocs) grâce aux surrénales.

Puis cette émotion usée est rejetée par la vessie à travers laquelle l’animal que nous sommes veut définir son teritoire.Les gens qui n’ont plus le sens de leurs limites, on dit « qu’ils ne se sentent plus pisser ».

A suivre..

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