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Croyances quand vous nous tenez

undefinedJuste ce petit conte…

Un professeur universitaire rendit visite un jour au Maître zen Nan-in afin d’en apprendre davantage sur le zen.
Cependant, au lieu d’écouter le Maître, l’érudit ne cessait d’énoncer ses propres idées.
Après l’avoir écouté durant un certain temps, Nan-in lui servit du thé.
Il remplit complètement la tasse de son visiteur, puis continua à verser le liquide. Le thé déborda de la tasse, remplit la soucoupe et se répandit sur le pantalon de l’homme ainsi que sur le plancher.
“Ne voyez-vous pas que la tasse est pleine?”, explosa le professeur.”vous ne pouvez plus en rajouter!”
“C’est trèsjuste”, répondit calmement Nan-in, “Et comme pour cette tasse, vous êtes plein de vos propres idées et opinions. Comment puis-je vous enseigner le zen, si vous ne videz pas d’abord votre tasse?”.

Vider la tasse, cela signifie de faire de la place pour d’autres questions. Cela nécessite que nous soyons ouverts, que nous nous conditionnons à accepter que, pour l’instant nous ne savons pas.
C’est de cette attitude que jaillira un plus grand savoir.

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Donner du sens à sa vie

Laissez-moi vous confier ce conte:

Les deux jarres et le porteur d’eau

Un porteur d’eau indien avait deux jarres, suspendues aux deux extrêmités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. L’une des jarres avait un éclat et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route. Ceal dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.

Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était capable. Au bout de deux ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source:

– je me sens coupable, et je te prie de m’excuser.

– Pourquoi? demanda le porteur d’eau. De quoi as-tu honte?

-je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts, lui dit la jarre abîmée.

Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit:

– pendant que nous retournerons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin.

Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur.

Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.Le porteur d’eau dit à la jarre:

– t’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque pas du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.

Pendant deux ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses”.

Morale de cette histoire?

Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.

Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent que par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains chauves, d’autres sont diminués physiquement… Mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.

Il vaut mieux prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il ya de bien et de bons en eux. Il y a beaucoup de positif partout. Il y a beaucoup de bon en vous! Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas être déformés. Souvenez-vous d’apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre vie! Sans eux, la vie serait bien triste.

Apprenez à aimer vos imperfections!

Je vous laisse méditer sur ce conte, à bientôt!

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La maladie: amie ou ennemie? ( suite)

Parlons un peu du coeur:

le coeur est ce qui nous anime, et dans ce système coeur-vaisseaux, nous sommes corps et âme tout “entier” dans nos entreprises, nos réactions, dans cet investissement artériel et dans ce (manque de “retour” veineux avoir le coeur à l’ouvrage, y mettre tout son coeur, se faire un coup de sang, être au coeur de l’action…)

Le souffle, c’est la vie, la joie de vivre et de respirer, c’est aussi le rythme, savoir se reposer, souffler, c’est aussi l’espace qui quelquefois nous manque tu me pompes l’air), c’est cet échange par lequel nous respirons cet air de notre ennemi dont il faut se protéger.

En mangeant et en buvant, nous assimilons le côté matériel comme émotionnel de nos expériences de vie, nous croquons la vie à pleines dents, ça nous reste sur l’estomac, à moins que la vésicule biliaire ne vienne nous dire avec un mélange d’anxiété et de colère que cette expérience-là est un peu “grasse” et lourde à digérer (se faire de la bile)(ça a un goût amer)…

L’intestin grêle discerne et trie, le foie veut faire “sien” toutes ces choses, les posséder dans un désir parfois “boulimique” et dangereux de certaines expériences de vie qu’il aurait fallu éviter avec sagesse.

Le côlon élimine au prix d’une alchimie laborieuse qui lui permet de renoncer à des choses passées, de ne pas retenir mais au contraire d’avancer et de tourner la page, plutôt que de se dire: “ça me fait ch…”

Le pancréas parle de la douceur de vivre, cette notion nous aide à digérer, il gère l’énergie de nos entreprises.La rate est un cimetière, lieu de toutes les nostalgies, des choses inachevées, mais aussi du retour à la terre et du sens de la mesure (courrir comme un dératé), comme de ce qui se passe sous cette terre.

Les reins balancent, pèsent le pour et le contre et décident, mais ils aident aussi à faire face à la vie à travers les “reins solides” de la colonne lombaire, comme à surmonter ses peurs (pisser dans ses frocs) grâce aux surrénales.

Puis cette émotion usée est rejetée par la vessie à travers laquelle l’animal que nous sommes veut définir son teritoire.Les gens qui n’ont plus le sens de leurs limites, on dit “qu’ils ne se sentent plus pisser”.

A suivre..

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Le fardeau du Passé

 QUI TIENT LES RENNES?

Je vous propose un sujet de réflexion quant aux émotions du passé.

Le passé vit en nous par le biais de nos souvenirs. Quand les pensées au sujet du passé prennent totalement possession de nous, il se transforme en fardeau, en problèmes, et nous avons tendance à nous y identifier.

Voici une petite histoire qui en dit long…

Il était une fois deux moines zen, Tanzan et Ekido, qui marchaient sur une route de campagne devenue extrêmement boueuse après des pluies torrentielles. Près d’un village, ils croisèrent une jeune femme qui tentait de traverser la route. La boue était si profonde qu’elle aurait abîmé le kimono de soie qu’elle portait. Tanzan la prit sur ses épaules d’un coup et la transporta de l’autre côté de la route.

Puis les moines reprirent leur route en silence. Cinq heures plus tard, alors qu’ils approchaient du temple où ils allaient loger, Ekido ne put se contenir plus longtemps. ” Pourquoi as-tu porté cette femme?” demanda-t-il. “Nous sommes des moines. Nous ne sommes pas censés faire des choses pareilles.’

“Je me suis délesté de la femme en question il y a des heures, lui répondit Tanzan, mais toi tu la portes encore, il me semble”.

Que pouvons-nous faire pour changer?

Nous pouvons apprendre à changer nos habitudes de penser, et au lieu de repenser à ce passé, à ces faits qui se sont passés il y a plus ou moins longtemps, nous avons à être vigilants et  ramener notre esprit dans le présent. Et là, c’est notre Présence même qui devient notre identité au lieu que ce soit les pensées et les émotions.

Rien de ce qui a pu se passer autrefois ne peut nous empêcher d’être présent maintenant. Et si le passé ne peut nous empêcher d’être présent, quel pouvoir a-t-il donc?

 

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Qu’est-ce qu’être parfait?

 

Qu’est-ce qu’être parfait ?

Pour toutes celles et tous ceux qui ne se pensent pas parfaits, voici un outil de réflexion pour vous montrer le contraire et reprendre confiance en vos capacités.

Imaginez un petit embryon, dans le ventre de sa maman et qui ressent des émotions, disons plutôt négatives venant d’elle, et qui s’en empreigne, vous pouvez imaginer facilement qu’à cet instant là, ce petit embryon n’a pas les moyens de dire ce qu’il ressent et n’a pas la moindre idée qu’un jour, il aura la parole, les mots pour le faire ; à ce moment précis, il est inconsciemment incapable de dire ce qu’il ressent.Il n’en a pas la moindre idée. 

Et puis ce petit embryon va grandir, va naître, va commencer à « babiller », mais sans pourtant pouvoir vraiment se faire comprendre et dire ce qu’il ressent, mais se rend compte du pouvoir qu’il a sur les adultes, il devient consciemment incompétent de pouvoir se faire vraiment comprendre, d’où parfois les colères !

 Et, il continue à grandir, va à l’école et commence à apprendre à lire, à parler, à communiquer : il devient consciemment compétent,c’est-à-dire qu’il peut dire, ce qu’il ressent (enfin normalement, et parfois il arrive qu’il ne se sente pas entendu ! mais ça c’est un autre sujet à traiter…) Il prend donc conscience qu’il a le pouvoir de « faire », de « dire »…

 Enfin, plus tard, la parole pour lui est « monnaie courante », il a oublié qu’il n’avait pas su parler, c’est un automatisme. A ce moment là, il est : inconsciemment compétent.

 Vous pouvez voir ainsi, qu’à chaque étape de sa vie, cette personne a toujours été « Parfaite » dans ses capacités, elle ne pouvait, à ces différents moments, absolument pas être différente, car elle n’avait pas la connaissance suffisante acquise pour s’exprimer.

Comprenez par là, que quoique vous fassiez dans votre vie, au moment où vous le faites, c’est toujours avec ce que vous avez, là où vous êtes et que tant que vous n’avez pas d’autres informations, d’autres connaissances à ce moment précis, c’est comme sivous n’aviez pas d’autre choix d’agir autrement : donc, OUI, à ce moment là vous êtes parfait ! Alors arrêtez de vouloir à tout prix (au risque de vous perdre), être parfait

A méditer, sans modération  ni contre- indication !

 

 

 

 

 

 

 

 

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