Archives de l’auteur : Catherine

À propos Catherine

Un site pour aller à l'essentiel, être au coeur de soi, où je partage avec vous différentes méthodes pour se sentir bien, en accord avec soi-même.

Derrière les nuages: le ciel est toujours bleu!…

  Vous souvenez-vous: un jour je vous ai dit que derrière les nuages le ciel était toujours bleu ?
Regardez: c’est vrai!
Quand ça ne va pas, imaginez que vos pensées sont des nuages, soyez certains que ces pensées n’ont rien à voir avec qui vous êtes à l’instant où elles parcourent votre esprit, et prenez conscience de l’instant présent!
Il y a encore et pour longtemps du bleu en vous et autour de vous!!

Je vous souhaite une belle méditation

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Savoir…Et images mentales

Comme je vous l’ai déjà dit il y a quelques temps, je lis beaucoup en ce moment, et j’en profite pour partager avec vous les écrits, les enseignements de Krishnamurti.

 

J’espère que cette lecture éveillera votre conscience et vous permettra d’être « vraiment » dans la rencontre et la relation à chaque instant  et de comprendre aussi comment nos pensées peuvent être des leurres…

…Krishnamurti mit constamment l’accent sur la juste place de la pensée dans la vie quotidienne. Mais il montra aussi les dangers de la pensée en tant que savoir et images mentales quand elle opère dans le champ des relations. Quelques extraits :

 

 

Comment l’esprit qui fonctionne à partir du savoir – comment le cerveau qui enregistre tout le temps – va-t-il arriver à son terme et voir l’importance de ce constant enregistrement pour ne plus le laisser aller dans n’importe quelle autre direction ? Très simplement : vous m’insultez, vous me blessez, par des mots, des gestes, par un acte réel ; cela laisse une trace dans le cerveau qui est mémoire. Cette mémoire est savoir, ce savoir va interférer lors de notre prochaine rencontre – De toute évidence… Le savoir est nécessaire pour agir lorsqu’ il me faut rentrer à la maison depuis cet endroit ; je dois avoir du savoir pour faire ceci. Il me faut du savoir pour parler Anglais ; il me faut du savoir pour écrire une lettre et ainsi de suite. Le savoir en tant que fonction, fonction mécanique, est nécessaire.

Maintenant si j’utilise ce savoir dans ma relation avec vous, un autre être humain, je mets en place une barrière, une division entre vous et moi, c’est-à-dire l’observateur. Ceci veut dire que le savoir, dans la relation, dans la relation humaine, est destructeur. Ce savoir qui est la tradition, la mémoire, l’image, que l’esprit a construite de vous, ce savoir est séparateur et par conséquent, crée du conflit dans notre relation, [66]

Le cerveau a été entraîné à enregistrer parce que dans cet enregistrement il y a de la sûreté, de la sécurité, un sens de vitalité ; dans cet enregistrement l’esprit crée une image au sujet de soi-même. Et cette image sera constamment blessée. Est-il possible de vivre sans une seule image au sujet de vous-même, ou de votre mari, femme, enfants, ou au sujet des politiciens, des prêtres, ou d’un idéal ? C’est possible, et si vous ne le découvrez pas vous serez toujours blessé, vous vivrez toujours selon un modèle dans lequel il n’y a pas de liberté. Lorsque vous êtes totalement attentif il n’y a pas d’enregistrement. C’est seulement lorsqu’il y a inattention que vous enregistrez. C’est-à-dire : vous me flattez ; j’aime cela ; le fait d’aimer à ce moment-là est de l’inattention et par conséquent l’enregistrement a lieu. Mais si lorsque vous me flattez je l’écoute complètement sans aucune réaction, alors il n’y a pas de centre qui enregistre. [67]

Le cerveau est la source de la pensée. Le cerveau est matière et la pensée est matière. Le cerveau peut-il – avec toutes ses réactions et ses réponses immédiates à chaque défi et chaque exigence – le cerveau peut-il être très calme ? La question n’est pas de mettre fin à la pensée mais de savoir si le cerveau peut être complètement immobile. Cette immobilité n’est pas une mort physique. Regardez ce qui arrive lorsque le cerveau est complètement immobile. [68]

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Histoire de méditer un peu…

  Je lis actuellement « Se libérer du connu » de Krishnamurti.
Ce livre parle de libération intérieure.
Un livre pour apprendre à se connaître soi-même, surmonter la peur, découvrir peu à peu le silence et la plénitude.
Ce livre est  une initiation brève à une philosophie dont la renommée et l’influence n’ont fait que grandir au fil des générations.
Tout ce qui est dit là constitue le travail de sophro-analyse.
Juste avant de vous quitter, cette phrase:
« Se libérer du connu c’est mourir, et alors on vit« .

Prenez le temps de voir, d’écouter ce que cette phrase évoque pour vous, et qui sait de voir en quoi elle peut vous aider à transformer votre regard sur vous, les autres, la vie!
Belle méditation!

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Une bien jolie recension

Je m’autorise à vous retransmettre ici une recension sur mon livre: « Prendre soin de sa beauté intérieure », que j’ai trouvé en allant surfer sur d’autres blog.
Je tiens à remercier celle qui a écrit ces mots et à l’encourager à prendre soin de sa beauté intérieure.

Prendre soin de sa beauté intérieure

Prendre soin de sa beauté intérieure

J’ai acheté ce livre il y a près d’un an, mais je ne l’avais pas terminé. Je viens de le reprendre, avec plus de recul et peut-être plus de maturité et je le trouve très intéressant.

J’ai depuis plusieurs années un problème d’image corporelle que, bien que je l’aie identifié, je n’arrivais pas à modifier. Mon image mentale de moi-même ne correspondait pas à la réalité. Un peu comme ces anorexiques d’une extrême maigreur qui se voient énormes. J’avais le problème inverse : je suis en surpoids suite à un lourd traitement médical, mais la prise de poids il y a 4 ans a été tellement rapide (20 kilos en 5 mois) que je n’avais jamais réussi à l’ *intégrer*. De ce fait, mes deux tentatives de régime n’ont pas fonctionné.
En effet, pourquoi perdre du poids quand on est mince et qu’on fait toujours un petit 38 ? Même si ma balance et l’indice IMC me calculent un surpoids important et une taille 44…

J’ai l’impression que le processus de réintégration de ma véritable image corporelle est en train de se faire. Ce n’est pas très agréable et ça se fait dans la douleur (sincèrement, je préférais quand j’étais intimement persuadée d’être mince). Ce n’est pas très agréable d’intégrer ce que je vois réellement dans le miroir, mais je pense que c’est finalement une très bonne chose pour moi.

Je me réapproprie doucement mon corps, dans toute la plénitude et son embonpoint. C’est difficile, c’est douloureux, mais c’est positif. Aujourd’hui, je *sais*, c’est à dire que j’en suis consciente physiquement, dans mon corps, que j’ai à peu de chose près la silhouette des Trois Graces (ou devrais-je des trois grasses ?). Alors qu’avant, l’information n’existait que dans un recoin de mon intellect. A mille lieues de moi-même et de mon corps.

J’ai bien l’impression que c’est grâce à ce livre, ainsi qu’à une conversation édifiante avec mon amie M. que les choses ont enfin bougé. Grâce à ce livre et à M., j’en arrive même non seulement à voir mon surpoids en face mais à l’accepter, à l’honorer. Oui il m’appartient. Oui, il fait partie de moi. Peut-être faudrait-il que je perde ces kilos, mais pour le moment, ils ont une utilité dans ma vie, ils ont joué un rôle, ils en jouent encore un -pas le même- et pour le moment, j’en ai encore besoin.
Donc je les reconnais, je les accepte. J’honore le fait d’être plus proche en apparence des déesses du Néolithique que des top models de papier glacé du troisième millénaire.
Peut-être un jour arriverai-je au stade où je n’aurai plus l’utilité de ces kilos. Et il sera alors temps de faire ce qu’il faut pour y remédier.

Je viens de découvrir que l’auteur avait un blog que je vais sans doute retourner lire plus attentivement.
La beauté-thérapie, c’est prendre soin du regard que l’on porte sur soi.
Cette phrase mise en exergue me parle drôlement !

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Cinéma et émotions…

  Il vous est certainement déjà arrivé de voir un film et d’avoir l’étrange sensation que ce film parle de vous…
Imaginez-vous, que pas plus tard qu’hier, je suis allée au cinéma voir le film de Kirsten Sheridan: August Rush.
Certaines critiques étaient franchement mauvaises, mais j’ai eu envie de suivre mon instinct qui me disait de me faire ma propre opinion!
C’est l’histoire d’un enfant de 10 ans qui est élevé dans un orphelinat et qui n’a de cesse que de vouloir retrouver ses Parents dont il fut le fruit d’une liaison fugitive.Ses parents étant tous les deux musiciens. Cet enfant développe des dons innés pour la musique et finit par s’évader de l’orphelinat…
Je ne vous raconterai pas la suite et vous laisserai découvrir la suite du film!
Mais pourquoi ai-je tellement vibrer en regardant ce film?
Tout d’abord, un charme fou se dégage de ce film, et l’intrigue à souhait « romantique » peut paraître complètement « farfelue », « tirée par les cheveux »!Et pourtant!!,c’est là qu’une partie de moi s’est mise à vibrer…
Non pas que j’ai été abandonnée et ai vécu dans un orphelinat, non, mais je me suis sentie étrangement proche de ce jeune garçon, pour comprendre et témoigner que ce qu’il ressent au plus profond de lui-même,ainsi que les dons innés pour la musique qu’il développe, sans avoir aucune information sur ses parents, est bien réelle, qu’elle appartient  au plus profond de sa mémoire (cellulaire), c’est à dire qu’une part de sa conscience SAIT!
Non, je n’ai pas fumé la moquette, et ceux qui me connaissent un peu,et ont entendu parler de mon histoire personnelle,savent que je suis en possession de tous mes moyens!!
Je m’explique: il n’y a pas très longtemps, je vous disais que j’avais retrouvé une soeur…
Il s’avère que ma Maman, a eu une liaison avec un monsieur qui n’était pas le Père qui m’a élevée.
Ce secret fut gardé jusqu’à sa mort, et quelques mois après, ma soeur avec qui j’avais quelques différents, a commencé à me parler de cette liaison dont elle avait été plus ou moins le témoin.A chacune de nos disputes les mots étaient de plus en plus violents et je ne voulais pas entendre, combien même cela aurait pu m’arranger…
Jusqu’au jour où j’ai entendu, et ai décidé de faire pratiquer un test ADN.
Le résultat confirmait ses dires.
Je n’ai eu de cesse pendant 6 ans de faire des recherches qui toutes tombaient à l’eau.Jusqu’au jour du mois de juillet dernier, où par l’intuition j’ai eu envie de refaire une recherche en ajoutant juste un mot à celle-ci et BINGO! le nom de sa Fille, ma soeur est apparu.Ce fut le plus beau cadeau de ma vie!
Mais ce que je veux dire en parallèle avec l’histoire de ce film, et ce pourquoi, j’ai ressenti autant d’émotions, c’est que sans connaître la vie de mon géniteur, j’ai moi aussi développé un goût très particulier pour le métier que je fais aujourd’hui, ai fait des recherches sur les mêmes travaux qu’il avait fait, ai ecrit des articles sur des sujets avec qu’asiment les mêmes mots qu’il avait utilisés pour les mêmes articles (très précurseurs à l’époque)… Et surtout, cette reconversion vers ma formation qui,je viens de faire le liens,au moment de son décès…
Comme si, au plus profond de moi, je savais tout ça et que dans l’invisible nous avons toujours été en communication.
Etrange,non?

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Petite histoire d’essence de mandarine…

62052-1-.jpg   Clémentine et ses souvenirs d’enfance

Clémentine est une jeune femme aux traits fins et délicats, lorsqu’elle vous parle, son regard se tourne vers son passé et ses souvenirs de petite fille.
Elle aime à raconter, oh combien! lorsqu’elle n’était encore qu’une toute petite fille, les séjours qu’elle passait à la campagne chez ses grands parents.
« Mon grand-père adorait pêcher, aussi m’équipait-il de bottes en caoutchouc bleues, me donnait à porter une boîte pleines d’asticots, que j’avais bien du mal à tenir tant j’étais effrayée que l’un d’entre eux ne s’échappe! Il m’avait confectionné une canne à pêche à ma taille, et ainsi équipée, je l’accompagnais dans cette aventure silencieuse.
Il m’a appris à écouter le silence, reconnaître les chants des oiseaux, le bruissement du vent, l’eau qui s’écoule. Mais le plus beau souvenir et le plus amusant aussi, ce fut la fois où il m’enseigna à attraper les truites à la main!
Je m’entends encore éclater de rire lorsque celles-ci glissaient et m’échappaient et m’exclamer quand il en attrapait une!
Tous ces moments passés ensemble étaient si délicieux!,j’aurais aimé que le temps s’arrête là. Une douce complicité s’installait entre nous, et là avec lui, je me sentais à l’abri, protégée, je pouvais enfin rester silencieuse et il n’y avait personne qui venait me déranger dans mes rêveries, c’était si délieux de partager ces doux moments de silence!
Sur le chemin du retour, mon grand père avait toujours dans ses poches des mandarines et nous dégustions ce fruit au parfum sucré; il me comblait, lorsque je ferme les yeux, je retrouve le parfum et le goût de ces mandarines que me donnait mon amour de grand-père et je l’entends encore me dire: « tiens, je les ai gardée exprès pour toi, j’ai choisi celles qui me semblaient les plus sucrées! ».
Pour moi c’était la plus belle preuve d’amour que l’on pouvait me faire.
Aujourd’hui, lorsque j’ai besoin de me sentir protégée, la seule chose qui me réconforte vraiment et surtout lorsque c’est la saison, c’est de partir marcher dans la campagne, ou près d’une rivière et de déguster quelques mandarines en fermant les yeux et en retrouvant dans ma mémoire tous ces souvenirs. »
Clémentine et son grand-père sans le savoir, ont trouvé le remède idéal pour prendre soin de l’enfant intérieur qui sommeille en chacun d’eux.
L’huile essentielle de Mandarine, rassure, protège, équilibre, réconforte et câline. Excellente pour ceux et celles qui ne veulent pas grandir car grandir leur fait peur;pour les adultes comme Clémentine qui ont la nostalgie de leur enfance et qui ont sans cesse besoin d’être rassurés, compris.
Si cela est le cas pour vous, vous pouvez vous faire un massage du nombril, avec 10 gouttes d’huile essentielle de Mandarine, tous les matins (attention cependant à ne pas vous exposer au soleil après car elle est photosensibilisante, c’est à dire que vous risquez d’avoir des tâches).
Pour les enfants, ne mettre que 5 gouttes au niveau du plexus solaire.

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Blessures du corps, blessures de l’âme

undefined  Pour une personne qui est atteinte dans son intégrité physique, il est important d’établir une communication pour l’aider à améliorer la perception de sa nouvelle image corporelle et de la guider vers une nouvelle estime d’elle-même.
Lui apprendre à ne pas considérer seulement son corps, mais penser aussi à l’Etre dans sa totalité d’Etre humain.
Ne pas se comparer, ré-apprivoiser son corps à son rythme.

C’est ce que je propose pour accompagner des personnes ayant été atteintes dans leur intégrité physique, par la maladie, l’accident ou pour toute autres raisons.
A l’aide des outils des différentes méthodes thérapeutiques auxquelles je me suis formée, par mon écoute et mon toucher juste, je ramène ces personnes dans le présent, ici et maintenant, dans leur nouvelle réalité qu’il leur faut maintenant accepter.

Je mets au service de la thérapie mon expérience du monde de l’esthétique car j’ai la conviction qu’il est très important d’en tenir compte et d’utiliser l’esthétique d’une façon plus profonde.
L’esthétique n’a pas qu’une valeur superficielle, elle a sa place dans l’accompagnement thérapeutique et il faut lui redonner ses lettres de noblesse!

La providence a mis sur mon chemin des personnes atteintes dans leur intégrité physique soit par la maladie, soit par l’accident ou pour toutes autres raisons, un peu comme pour me dire:  » bon, maintenant tu as plein d’outils à ta disposition, tu connais leur efficacité, il est temps de les utiliser et de les partager! ».

Je me suis interrogée sur ce qui se passait dans le corps et dans la tête d’une personne qui a eu la pleine jouissance de sa puissance physique et qui du jour au lendemain doit affronter la réalité différemment.

Pour avoir observé, je crois d’abord (parce que l’on est capable de voir, pas de savoir), que c’est le regard de l’autre, son attitude, on pense pour l’autre, parce que à ce moment là, le regard que l’on porte sur soi est dévalorisant, négatif, parce que à ce moment là, c’est comme si tout ce qu’on était perdait de sa valeur, de sa puissance, tout ça parce qu’on ne sait pas que notre vraie valeur, notre vraie beauté est là, à l’intérieur, partout où nous nous trouvons, qu’elle n’est pas à l’extérieur et que quoiqu’il puisse nous arriver, ce que nous sommes a de la valeur et doit être accueilli précieusement, exactement comme un joyau précieux dont il faut prendre soin pour garder son éclat, son unicité!

Je sais aussi que quand la maladie vient frapper à la porte, on se dit que ce n’est pas juste, pas le bon moment, ça remet en route le bon vieux scénario de survie et aussi de dévalorisation.
Nous sommes dans une société « d’apparence », il n’y a qu’à regarder autour de nous, les campagnes publicitaires, leurs slogans et plus simplement encore, la façon dont nous avons été élevés (le regard de l’autre), sans autre explication. On oublie combien, ce regard est lui-même posé pour les mêmes raisons.
Ce corps qui souffre, n’exprime jamais que que la douleur de l’âme.
J’aurai envie de dire qu’il y a toute une rééducation à mettre en place, sécuriser à Etre ce que l’on Est, et pour cela, être reconnu dans son émotionnel, retirer les tabous, dénouer les cordes de croyances qui ont été installées, elles-mêmes par des personnes qui ne savaient pas faire autrement et par conséquent qui croyaient qu’elles n’avaient pas le choix, apprendre à dire ce que l’on ressent, apprendre à reformuler et communiquer d’une façon non violente…
Ah, il y a du boulot, mais ça en vaut tellement le coup!
Si nous prenions le risque de changer notre regard, d’oublier tout ce que nous savons et d’être dans la rencontre de l’instant? Là tout de suite, qu’y a t-il qui puisse nous empêcher d’Etre?
RIEN? ABSOLUMENT RIEN!

Cet accompagnement que je vous propose est là aussi pour vous permettre d’utiliser toutes les ressources des différents éclats que la vie a occasionnés.
Prendre soin de sa beauté intérieure, avoir l’envie de s’occuper de soi, de prendre du temps, de poser un regard différent sur soi, sur les autres, de prendre du temps pour voir que la beauté est partout, en soi et autour de soi!
N’attendez pas un monde meilleur pour aller mieux et pour agir: décidez que c’est possible maintenant.
Faire émerger le meilleur de nos différences, changer notre regard et ne pas rester les otages d’un « idéal abstrait ».

Aujourd’hui, ma façon de travailler me permet d’aider chacun à re-trouver sa lumière intérieure, de se reconnecter avec lui-même et ce qui l’entoure.
Je souhaite pour autant que cela reste ludique.
Je n’hésite pas à avoir recours à l’humours et à m’impliquer à travers mon histoire qui elle-même peut faire écho et permettre d’entr’ouvrir une porte.
N’hésitez pas à demander de l’aide, il n’y a aucune honte à avoir même si dans votre mode d’éducation il n’en a pas été question. Aujourd’hui, c’est différent: vous êtes une personne à part entière, libre et responsable, aujourd’hui n’est pas un passé en puissance, mais le moment de choisir de passer à l’action.
Vivre dans le présent, je crois que c’est le seul moyen de s’en sortir, de lâcher le passé si encombrant et qui ne nous appartient pas.
C’est d’arrêter de vouloir être différent: NOUS SOMMES DIFFERENTS…
Et par conséquent apprenons à le respecter, à le mettre en conscience.
C’est ce qui nous permet de rentrer en relation, de nous faire respecter, d’échanger, de partager…Vous imaginez un monde où tout le monde serait « pareil »? Qu’aurions-nous à apprendre? Que deviendrions-nous?

Ne croyez pas que l’esthétique est superficielle. Le corps ne se révèle pas seulement comme un ensemble de composants et d’éléments organiques. Il est aussi un vecteur social, psychologique, culturel, religieux, émotionnel.
Dans notre vie quotidienne, dans ses rapports de production ou d’échanges, il est un moyen de communication, par l’usage d’un certain nombre de signes liés au langage, aux gestes, aux vêtements, aux institutions, aux perceptions…que nous avons de la réalité.
L’Homme a toujours été à la fois le corps qui pense et le corps qu’il pense, le corps qu’il est et le corps qu’il a: le corps pourrait avoir une autre histoire autre que celle que l’histoire lui impose.
Dans son développement, la sophrologie permet à chacun de rechercher ce qui est beau pour lui, ce qui lui apparaît comme beau. Il s’agit d’une valeur fondamentale génératrice de choix, de projet et d’harmonie.
La recherche de l’harmonie du corps et de l’esprit, chère aux sophrologues,n’exprime-t-elle pas déjà une certaine recherche esthétique?La présence de l’esthétique à l’intérieur de la conscience s’impose comme force équilibrante de l’être.Les soins esthétiques (ou soins de beauté), concernent les moyens mis en oeuvre pour maintenir ou améliorer l’apparence physique.

Dans mon livre « Prendre soin de sa beauté intérieure » (Editions du Souffle d’Or), je parle du cas de Sonia et de son cancer du sein.
« Il n’est pire haine que la haine de soi, car elle vous interdit d’aimer les autres« , dit Jean-Michel Goldberg, dans l’écorché vif.
Le sein est considéré comme le symbole de l’identité féminine; en le « perdant » ou en se trouvant atteinte dans cette partie intime de son corps, une femme peut le percevoir comme une blesure importante touchant sa propre féminité. Il se peut qu’elle perde l’estime d’elle-même, elle peut ressentir un sentiment de dégoût face à sa nouvelle apparence corporelle (cicatrice, effets secondaires de la chimio par la perte des cheveux…). Elle risque aussi de fuir le contact physique avec son conjoint par honte de l’infirmité et ne plus se sentir attirante. Il est alors important d’établir une communication pour l’aider à amélioer la perception de sa nouvelle image corporelle et la guider vers une nouvelle estime d’elle-même. Le conjoint est lui aussi important dans ce processus: il ne doit pas être mis de côté, car lui aussi subit l’impact de la maladie.
Mon aide va alors reposer sur divers points:
– apprendre à exprimer à l’autre ce que l’on ressent, ne pas considérer seulement son corps, mais penser aussi à l’être dans sa totalité d’être humain: ne pas se comparer; se fixer des buts; reprendre goût à la sexualité en élargissant le domaine par « d’autres voies », comme les caresses, en mettant un peu plus l’accent sur les zones érogènes, d’autres positions où les seins seront moins sollicités, surtout au début… Une écoute privilégiée dans la présence…
Apprendre à visualiser la guérison, se voir éliminer les résidus de la maladie, activer son « enfant gai », se faire un programme d’humour, ce qui permet une augmentation des endorphines…
Tout cela entrecoupé de « papotages de filles » avec les conseils de l’esthéticienne qui reprend du service!…

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undefined  Je travaille en ce moment avec le livre d’Anthony de Mello: « Quand la conscience s’éveille », et j’arrive au chapître sur « La mort du moi ».
Je me permets de vous livrer ici ce qu’il en dit et vous laisserai méditer sur ce qui est écrit.
Bien sûr toute réflexion, commentaires seront les bien-venus sur ce blog.

« … La seule tragédie existant existant dans le monde est l’inconscient et le sommeil. C’est de ces calamités que découlent la peur, et c’est de la peur que découle tout le reste…
On a peur de la mort que lorsqu’on a peur de la vie…
…Ce qui est la fin du monde pour une chenille est un papillon pour un maître… 
Si vous mourez au passé, si vous mourez à chaque minute,vous serez pleinement vivant, car chaque personne pleinement vivant est une personne qui sait que la mort est partout. On ne cesse de mourir aux choses qui nous entourent. On ne cesse de se dépouiller afin de rester pleinement vivant et de ressuciter à chaque instant…
Avant de demander au monde de changer, changez vous-même. Ensuite vous pourrez regarder attentivement le monde afin de vous efforcer d’y changer ce que vous estimez nécessaire…Tant que vous ne serez pas conscient de ce que vous êtes, vous n’aurez pas le droit de d’intervenir auprès d’un individu ou de vous mêler de quoi que ce soit. Le danger lorsqu’on essaie de changer les autres ou les situations sans être conscient, est d’être porté à les changer à sa convenance, en fonction de sa fierté, de son dogmatisme, de ses croyances ou tout simplement pour se débarrasser de sentiments négatifs. J’éprouve des sentiments négatifs, vous feriez donc mieux de changer afin que je me sente mieux!
Plutôt que d’agir ainsi il faut d’abord affronter ces sentiments négatifs. Ensuite on peut commencer à changer les autres. Cela permet de partir de l’amour plutôt que de partir de la haine et du négativisme.
Etrange comme on peut paraître dur avec les autres, alors qu’en fait on est très aimant.Le chirurgien peut être à la fois implacable et aimant avec un patient. Et l’amour peut lui aussi être très dur.

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Méditation

undefined Je suis en train de lire « La Plénitude de l’instant » de Thich Nhat Hanh, Maître bouddhiste vietnamien, et j’ai envie de partager avec vous cet exercice pour vous aider à pratiquer la pleine conscience.

J’inspire, et je sais que j’inspire.
J’expire, et je sais que j’expire.
Dedans/Dehors.

J’inspire, et je suis la fleur.
J’expire, j’en ai la fraîcheur.
Fleur/ Fraîcheur.

J’inspire, et je me vois montagne.
J’expire, et je me sens solide.
Montagne/Solide.

J’inspire, et je me vois eau calme.
J’expire, en moi les choses se reflètent telles qu’elles sont.
Eau/Refléter.

J’inspire, et je me vois espace.
J’expire, et je me sens libre.
Espace/Libre.

Le Mâitre dit: que nous soyons enfants ou adultes, nous sommes tous de merveilleuses fleurs. Quand nos yeux sont fermés, nos cils sont semblables aux pétales des roses. Nos oreilles sont come des belles de jour écoutant le chant des oiseaux.
Chacun de nos sourires  transforme nos lèvres en une fleur. 
Nos mains sont des lotus à cinq pétales…Le but de cette méditation est de garder cette « florescence » vivante en nous, pour notre bonheur et celui de tous.

Nous sommes tous des fleurs, mais parfois notre florescence est fatiguée; elle a besoin d’être revitalisée. Nous autres, les fleurs humaines, avons besoin d’air. Si nous inspirons et expirons profondément dans la pleine conscience, nous retrouverons immédiatement notre vitalité….

Voilà un bel exercice pour retrouver le calme de l’instant, en effet quand vous sentez des énergies désagréables ou destructrices, il est bon de savoir les arrêter, et « arrêtrer », ne veut pas dire réprimer mais calmer.
Si vous voulez que l’océan se calme, vous n’allez pas essayer de le vider de son eau! Sans eau il n’y a plus d’océan. 
Et bien c’est pareil pour vous, lorsque vous sentez la peur, la colère ou toute autre émotion en vous, vous n’avez pas besoin de les rejetrer.
Pour calmer la tempête, il vous suffit simplement d’inspirer et d’expirer consciemment.
De même que vous n’avez pas besoin que la tempête arrive pour commencer à faire cet exercice.
Plus vous vous exercez quand vous allez bien, plus vous allez mieux, et donc plus vous êtes préparé à vivre les difficultés au moment où elles apparaissent.

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