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Cinéma et émotions…

  Il vous est certainement déjà arrivé de voir un film et d’avoir l’étrange sensation que ce film parle de vous…
Imaginez-vous, que pas plus tard qu’hier, je suis allée au cinéma voir le film de Kirsten Sheridan: August Rush.
Certaines critiques étaient franchement mauvaises, mais j’ai eu envie de suivre mon instinct qui me disait de me faire ma propre opinion!
C’est l’histoire d’un enfant de 10 ans qui est élevé dans un orphelinat et qui n’a de cesse que de vouloir retrouver ses Parents dont il fut le fruit d’une liaison fugitive.Ses parents étant tous les deux musiciens. Cet enfant développe des dons innés pour la musique et finit par s’évader de l’orphelinat…
Je ne vous raconterai pas la suite et vous laisserai découvrir la suite du film!
Mais pourquoi ai-je tellement vibrer en regardant ce film?
Tout d’abord, un charme fou se dégage de ce film, et l’intrigue à souhait “romantique” peut paraître complètement “farfelue”, “tirée par les cheveux”!Et pourtant!!,c’est là qu’une partie de moi s’est mise à vibrer…
Non pas que j’ai été abandonnée et ai vécu dans un orphelinat, non, mais je me suis sentie étrangement proche de ce jeune garçon, pour comprendre et témoigner que ce qu’il ressent au plus profond de lui-même,ainsi que les dons innés pour la musique qu’il développe, sans avoir aucune information sur ses parents, est bien réelle, qu’elle appartient  au plus profond de sa mémoire (cellulaire), c’est à dire qu’une part de sa conscience SAIT!
Non, je n’ai pas fumé la moquette, et ceux qui me connaissent un peu,et ont entendu parler de mon histoire personnelle,savent que je suis en possession de tous mes moyens!!
Je m’explique: il n’y a pas très longtemps, je vous disais que j’avais retrouvé une soeur…
Il s’avère que ma Maman, a eu une liaison avec un monsieur qui n’était pas le Père qui m’a élevée.
Ce secret fut gardé jusqu’à sa mort, et quelques mois après, ma soeur avec qui j’avais quelques différents, a commencé à me parler de cette liaison dont elle avait été plus ou moins le témoin.A chacune de nos disputes les mots étaient de plus en plus violents et je ne voulais pas entendre, combien même cela aurait pu m’arranger…
Jusqu’au jour où j’ai entendu, et ai décidé de faire pratiquer un test ADN.
Le résultat confirmait ses dires.
Je n’ai eu de cesse pendant 6 ans de faire des recherches qui toutes tombaient à l’eau.Jusqu’au jour du mois de juillet dernier, où par l’intuition j’ai eu envie de refaire une recherche en ajoutant juste un mot à celle-ci et BINGO! le nom de sa Fille, ma soeur est apparu.Ce fut le plus beau cadeau de ma vie!
Mais ce que je veux dire en parallèle avec l’histoire de ce film, et ce pourquoi, j’ai ressenti autant d’émotions, c’est que sans connaître la vie de mon géniteur, j’ai moi aussi développé un goût très particulier pour le métier que je fais aujourd’hui, ai fait des recherches sur les mêmes travaux qu’il avait fait, ai ecrit des articles sur des sujets avec qu’asiment les mêmes mots qu’il avait utilisés pour les mêmes articles (très précurseurs à l’époque)… Et surtout, cette reconversion vers ma formation qui,je viens de faire le liens,au moment de son décès…
Comme si, au plus profond de moi, je savais tout ça et que dans l’invisible nous avons toujours été en communication.
Etrange,non?

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Blessures du corps, blessures de l’âme

undefined  Pour une personne qui est atteinte dans son intégrité physique, il est important d’établir une communication pour l’aider à améliorer la perception de sa nouvelle image corporelle et de la guider vers une nouvelle estime d’elle-même.
Lui apprendre à ne pas considérer seulement son corps, mais penser aussi à l’Etre dans sa totalité d’Etre humain.
Ne pas se comparer, ré-apprivoiser son corps à son rythme.

C’est ce que je propose pour accompagner des personnes ayant été atteintes dans leur intégrité physique, par la maladie, l’accident ou pour toute autres raisons.
A l’aide des outils des différentes méthodes thérapeutiques auxquelles je me suis formée, par mon écoute et mon toucher juste, je ramène ces personnes dans le présent, ici et maintenant, dans leur nouvelle réalité qu’il leur faut maintenant accepter.

Je mets au service de la thérapie mon expérience du monde de l’esthétique car j’ai la conviction qu’il est très important d’en tenir compte et d’utiliser l’esthétique d’une façon plus profonde.
L’esthétique n’a pas qu’une valeur superficielle, elle a sa place dans l’accompagnement thérapeutique et il faut lui redonner ses lettres de noblesse!

La providence a mis sur mon chemin des personnes atteintes dans leur intégrité physique soit par la maladie, soit par l’accident ou pour toutes autres raisons, un peu comme pour me dire: ” bon, maintenant tu as plein d’outils à ta disposition, tu connais leur efficacité, il est temps de les utiliser et de les partager!”.

Je me suis interrogée sur ce qui se passait dans le corps et dans la tête d’une personne qui a eu la pleine jouissance de sa puissance physique et qui du jour au lendemain doit affronter la réalité différemment.

Pour avoir observé, je crois d’abord (parce que l’on est capable de voir, pas de savoir), que c’est le regard de l’autre, son attitude, on pense pour l’autre, parce que à ce moment là, le regard que l’on porte sur soi est dévalorisant, négatif, parce que à ce moment là, c’est comme si tout ce qu’on était perdait de sa valeur, de sa puissance, tout ça parce qu’on ne sait pas que notre vraie valeur, notre vraie beauté est là, à l’intérieur, partout où nous nous trouvons, qu’elle n’est pas à l’extérieur et que quoiqu’il puisse nous arriver, ce que nous sommes a de la valeur et doit être accueilli précieusement, exactement comme un joyau précieux dont il faut prendre soin pour garder son éclat, son unicité!

Je sais aussi que quand la maladie vient frapper à la porte, on se dit que ce n’est pas juste, pas le bon moment, ça remet en route le bon vieux scénario de survie et aussi de dévalorisation.
Nous sommes dans une société “d’apparence”, il n’y a qu’à regarder autour de nous, les campagnes publicitaires, leurs slogans et plus simplement encore, la façon dont nous avons été élevés (le regard de l’autre), sans autre explication. On oublie combien, ce regard est lui-même posé pour les mêmes raisons.
Ce corps qui souffre, n’exprime jamais que que la douleur de l’âme.
J’aurai envie de dire qu’il y a toute une rééducation à mettre en place, sécuriser à Etre ce que l’on Est, et pour cela, être reconnu dans son émotionnel, retirer les tabous, dénouer les cordes de croyances qui ont été installées, elles-mêmes par des personnes qui ne savaient pas faire autrement et par conséquent qui croyaient qu’elles n’avaient pas le choix, apprendre à dire ce que l’on ressent, apprendre à reformuler et communiquer d’une façon non violente…
Ah, il y a du boulot, mais ça en vaut tellement le coup!
Si nous prenions le risque de changer notre regard, d’oublier tout ce que nous savons et d’être dans la rencontre de l’instant? Là tout de suite, qu’y a t-il qui puisse nous empêcher d’Etre?
RIEN? ABSOLUMENT RIEN!

Cet accompagnement que je vous propose est là aussi pour vous permettre d’utiliser toutes les ressources des différents éclats que la vie a occasionnés.
Prendre soin de sa beauté intérieure, avoir l’envie de s’occuper de soi, de prendre du temps, de poser un regard différent sur soi, sur les autres, de prendre du temps pour voir que la beauté est partout, en soi et autour de soi!
N’attendez pas un monde meilleur pour aller mieux et pour agir: décidez que c’est possible maintenant.
Faire émerger le meilleur de nos différences, changer notre regard et ne pas rester les otages d’un “idéal abstrait”.

Aujourd’hui, ma façon de travailler me permet d’aider chacun à re-trouver sa lumière intérieure, de se reconnecter avec lui-même et ce qui l’entoure.
Je souhaite pour autant que cela reste ludique.
Je n’hésite pas à avoir recours à l’humours et à m’impliquer à travers mon histoire qui elle-même peut faire écho et permettre d’entr’ouvrir une porte.
N’hésitez pas à demander de l’aide, il n’y a aucune honte à avoir même si dans votre mode d’éducation il n’en a pas été question. Aujourd’hui, c’est différent: vous êtes une personne à part entière, libre et responsable, aujourd’hui n’est pas un passé en puissance, mais le moment de choisir de passer à l’action.
Vivre dans le présent, je crois que c’est le seul moyen de s’en sortir, de lâcher le passé si encombrant et qui ne nous appartient pas.
C’est d’arrêter de vouloir être différent: NOUS SOMMES DIFFERENTS…
Et par conséquent apprenons à le respecter, à le mettre en conscience.
C’est ce qui nous permet de rentrer en relation, de nous faire respecter, d’échanger, de partager…Vous imaginez un monde où tout le monde serait “pareil”? Qu’aurions-nous à apprendre? Que deviendrions-nous?

Ne croyez pas que l’esthétique est superficielle. Le corps ne se révèle pas seulement comme un ensemble de composants et d’éléments organiques. Il est aussi un vecteur social, psychologique, culturel, religieux, émotionnel.
Dans notre vie quotidienne, dans ses rapports de production ou d’échanges, il est un moyen de communication, par l’usage d’un certain nombre de signes liés au langage, aux gestes, aux vêtements, aux institutions, aux perceptions…que nous avons de la réalité.
L’Homme a toujours été à la fois le corps qui pense et le corps qu’il pense, le corps qu’il est et le corps qu’il a: le corps pourrait avoir une autre histoire autre que celle que l’histoire lui impose.
Dans son développement, la sophrologie permet à chacun de rechercher ce qui est beau pour lui, ce qui lui apparaît comme beau. Il s’agit d’une valeur fondamentale génératrice de choix, de projet et d’harmonie.
La recherche de l’harmonie du corps et de l’esprit, chère aux sophrologues,n’exprime-t-elle pas déjà une certaine recherche esthétique?La présence de l’esthétique à l’intérieur de la conscience s’impose comme force équilibrante de l’être.Les soins esthétiques (ou soins de beauté), concernent les moyens mis en oeuvre pour maintenir ou améliorer l’apparence physique.

Dans mon livre “Prendre soin de sa beauté intérieure” (Editions du Souffle d’Or), je parle du cas de Sonia et de son cancer du sein.
Il n’est pire haine que la haine de soi, car elle vous interdit d’aimer les autres“, dit Jean-Michel Goldberg, dans l’écorché vif.
Le sein est considéré comme le symbole de l’identité féminine; en le “perdant” ou en se trouvant atteinte dans cette partie intime de son corps, une femme peut le percevoir comme une blesure importante touchant sa propre féminité. Il se peut qu’elle perde l’estime d’elle-même, elle peut ressentir un sentiment de dégoût face à sa nouvelle apparence corporelle (cicatrice, effets secondaires de la chimio par la perte des cheveux…). Elle risque aussi de fuir le contact physique avec son conjoint par honte de l’infirmité et ne plus se sentir attirante. Il est alors important d’établir une communication pour l’aider à amélioer la perception de sa nouvelle image corporelle et la guider vers une nouvelle estime d’elle-même. Le conjoint est lui aussi important dans ce processus: il ne doit pas être mis de côté, car lui aussi subit l’impact de la maladie.
Mon aide va alors reposer sur divers points:
– apprendre à exprimer à l’autre ce que l’on ressent, ne pas considérer seulement son corps, mais penser aussi à l’être dans sa totalité d’être humain: ne pas se comparer; se fixer des buts; reprendre goût à la sexualité en élargissant le domaine par “d’autres voies”, comme les caresses, en mettant un peu plus l’accent sur les zones érogènes, d’autres positions où les seins seront moins sollicités, surtout au début… Une écoute privilégiée dans la présence…
Apprendre à visualiser la guérison, se voir éliminer les résidus de la maladie, activer son “enfant gai”, se faire un programme d’humour, ce qui permet une augmentation des endorphines…
Tout cela entrecoupé de “papotages de filles” avec les conseils de l’esthéticienne qui reprend du service!…

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Qu’est-ce qu’être parfait?

 

Qu’est-ce qu’être parfait ?

Pour toutes celles et tous ceux qui ne se pensent pas parfaits, voici un outil de réflexion pour vous montrer le contraire et reprendre confiance en vos capacités.

Imaginez un petit embryon, dans le ventre de sa maman et qui ressent des émotions, disons plutôt négatives venant d’elle, et qui s’en empreigne, vous pouvez imaginer facilement qu’à cet instant là, ce petit embryon n’a pas les moyens de dire ce qu’il ressent et n’a pas la moindre idée qu’un jour, il aura la parole, les mots pour le faire ; à ce moment précis, il est inconsciemment incapable de dire ce qu’il ressent.Il n’en a pas la moindre idée. 

Et puis ce petit embryon va grandir, va naître, va commencer à « babiller », mais sans pourtant pouvoir vraiment se faire comprendre et dire ce qu’il ressent, mais se rend compte du pouvoir qu’il a sur les adultes, il devient consciemment incompétent de pouvoir se faire vraiment comprendre, d’où parfois les colères !

 Et, il continue à grandir, va à l’école et commence à apprendre à lire, à parler, à communiquer : il devient consciemment compétent,c’est-à-dire qu’il peut dire, ce qu’il ressent (enfin normalement, et parfois il arrive qu’il ne se sente pas entendu ! mais ça c’est un autre sujet à traiter…) Il prend donc conscience qu’il a le pouvoir de « faire », de « dire »…

 Enfin, plus tard, la parole pour lui est « monnaie courante », il a oublié qu’il n’avait pas su parler, c’est un automatisme. A ce moment là, il est : inconsciemment compétent.

 Vous pouvez voir ainsi, qu’à chaque étape de sa vie, cette personne a toujours été « Parfaite » dans ses capacités, elle ne pouvait, à ces différents moments, absolument pas être différente, car elle n’avait pas la connaissance suffisante acquise pour s’exprimer.

Comprenez par là, que quoique vous fassiez dans votre vie, au moment où vous le faites, c’est toujours avec ce que vous avez, là où vous êtes et que tant que vous n’avez pas d’autres informations, d’autres connaissances à ce moment précis, c’est comme sivous n’aviez pas d’autre choix d’agir autrement : donc, OUI, à ce moment là vous êtes parfait ! Alors arrêtez de vouloir à tout prix (au risque de vous perdre), être parfait

A méditer, sans modération  ni contre- indication !

 

 

 

 

 

 

 

 

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