Archives de l’auteur : Catherine

À propos Catherine

Un site pour aller à l'essentiel, être au coeur de soi, où je partage avec vous différentes méthodes pour se sentir bien, en accord avec soi-même.

C’est la rentrée!

Ca y est, cette fois-ci c’est la rentrée, pas seulement scolaire, celle aussi des plus grands qui ont fait un petit break.

 

En ce qui me concerne, à peine arrivée dimanche soir dans la nuit, que « hop », repartie pour de nouvelles aventures olfactives avec mes compagnons d’écriture!

 

Et puis me revoici, prête à reprendre les consultations au cabinet, mettre en place le programme des ateliers d’aromatologie…

 

Cet été, trop fatiguée pour vraiment travailler, j’ai eu de longues périodes où j’ai beaucoup pensé à ce que je voulais faire de cette rentrée.

 

 

Le puzzle s’est mis en place petit à petit.

 

Il y a des choses que j’ai envie de modifier, et j’ai ma petite idée…

 

Je sens que cette année, est importante pour moi et je m’y prépare.

 

Ma fille va avoir un bébé, et c’est un grand moment d’émotions dans ma vie. J’avoue que je vis un peu au rythme de cette future et très prochaine arrivée et que cela suscite chez moi un grand remu-ménage (même si je ne le montre pas forcément!)

 

Je pense beaucoup à ce nouveau rôle…

 

Pleins de questions se bousculent. Un joli travail se met en place.

 

Je vous avais promis quelques belles photos de couchers de soleil en Corse: en voici donc quelques uns…

 

 

 

 

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Il y en a encore plein, et le choix est difficile ! Je suis émerveillée par ce spectacle et chaque soir  mon appareil de photos était à portée de main pour ne pas manquer ces moments de bonheur.

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Nouvelle lecture pour l’été

VOICI UNE NOUVELLE LECTURE:

 » Une femme innombrable » de J.Y Leloup

C’est simplement magnifique!

 

En voici quelques extraits:

 

… »Au matin de la résurection, le chant des chants :

«  mon bien aimé élève la voix.

Il me dit :

Lèves-toi, ma bien-aimée,

Ma belle, viens,

Va vers toi-même.

L’hiver est passé, Les pluies ont séché .

Sur notre terre les fleurs se montrent.

La saison vient des gais refrains,

Le figuier forme ses premiers fruits,

Et les vignes en fleur exhalent

Leur parfum.

Lève-toi, ma bien-aimée,

Ma belle, viens,

Va vers toi-même ;… »

 

«  Te voici !

Tu es belle, mon amie,

Que tu es bele !

Tes yeux sont des colombes.

Te voici !

Tu es beau, mon amour,

Que tu es beau,

Doux aussi !

Cèdres, les poutres de notre maison…

Cyprès, nos lambris…

Verdure, notre lit… » ( Cantique 1, 15-17

Te voir

Te regarder, mon amour,

Quand se dénoue ta chevelure,

Et se voilent tes seins,

Et ta main blanche

Sur cet océan noir.

Te regarder, à en perdre les yeux,

Jusqu’à cet invisible

Qui est ta secrète couleur,

L’hommage de tous tes membres.

J’ai tant voyagé,

Et aucune femme, aucun homme jamais,

Ne me fit jeter l’ancre,

Je te vois mon amour,

Et déjà je touche la terre fraîche

De mon port.

Je te vois,

Mais tu n’es ni le but

Ni l’arrivée ;

Je le devine

Tout en toi est seuil,

Ou porte,

Tu es le couloir où je m’approche

De l’inconnu qui nous fait naître,

Du Silence

Qui nous arrache au temps.

Je te vois,

Et  c’est tout ton corps qui se dérobe…

 

Te toucher

Te toucher mon amour….

Mais dis-moi où est ton corps ?

Toucher ton corps de silence, mon amour,

Ton corps immense

Qui m’échappe et me déborde,

Ce grand ciel au milieu des coussins.

Je peux me perdre en toi,

Comme la nuit

Et j’attends l’oiseau de ton rire

Qui me raménera sur les rivages du temps.

« Tu me fais perdre le sens,

Ma sœur, ma fiancée !

Tu me remplis le cœur

D’un seul de tes regards,

D’une seule perle de ton collier,

Qu’elles sont douces

Tes étreintes,

Ma fiancée, ma sœur !

Meilleures que le vin

Et le souffle de tes huiles,

Plus fortes que les aromates.

Tes lèvres, ma fiancée,

Le miel et le lait sont sous ta langue,

L’odeur de tes robes

Est comme l’odeur du Liban. « 

Cantique VI, 9-11.

 

Tes lèvres

Tes lèvres, mon amour,

« le miel et le lait

Son sous ta langue ».

Avec toi j’ai retrouvé le goût,

Tout le goût de la vie,

Dans un seul de tes baisers.

Désormais, quand je respire,

Lemoindre de mes souffles

A ta saveur.

Ton corps est un grenier de myrrhe,

Dans la fatigue du chemin

Se mêlent nos aromates.

Lorsque je me suis approchée de la  fontaine

De ton corps, mon amour,

J’ai su que mes lèvres

Etaient faites pour boire,

Et que tu ne tromperais pas ma soif.

Le lait que tu m’as donné

N’était pas celui de ma mère,

Il ne nourrissait pas l’enfant,

Il faisait naître la femme ;

La femme heureuse que je suis,

Eveillée ou endormie, contre ton épaule

Et je comprends

Pourquoi tu nous as demandé

De manger ton corps,

De goûter au fruit défendu.

Mes lèvres comprennent, ma tête s’égare,

Mes lèvres qui sont restées, ou est-ce ta saveur qui leur ôte toute mémoire ?

Mais tu nous dis encore

De « boire ton sang »,

Cela je ne peux, ni le vouloir,

Ni le désirer.

Le sang des victimes,

Ce n’estpas de ce sang

Que tu m’as demandé de boire,

Et ceux qui y boivent ne connaîtront

Pas d’autre goût que le goût du crime.

Tu ne nous a pas dit de boire le sang versé,

Mais de boire et de s’enivrer au sang vif

Qui frémit et bouillonne,

Dans les méandres de nos membres

Amoureux.

Où était mon corps, mon amour,

Avant que tu leregardes ?

Avant que tu lerespires ?

C’est quand tu l’as touché

Qu’il a pris forme,

C’est lorsque tes lèvres ont effleuré ma peau

Qu’il s’est mis à chanter….

«  Mon bien-aimé a tendu sa main

Par l’ouverture,

Et mes entrailles ont frémi.

Je me suis levée

Pour ouvrir à mon amant.

Mes mains distillaient la myrrhe,

Mes doigts, la myrrhe ruisselante,

Surla paume du verrou. »

Cantique V, 4-5.

 

Te désirer

Te désirer mon amour

D’un unique désir

Tous mes désirs et tous mes sens rassemblés

Y a-t-il autre chose

Qui puisse anoblir et justifier mon existence ?

Quand on a connu le silence

Que fait un grand amour,

Que reste-t-il à chercher ?

Mais, disais-tu,

Il reste à marcher,

A partager cette joie inconnue :

« Manger, amis, buvez,

Enivrez-vous. »

Pleurez aussi,

D’étranges larmes,

Parce que l’Amour,

Des bêtes et de la terre,

Des hommes, des anges et des dieux,

L’amour n’est toujours pas aimé…

 

 

 

«  Ne nous laisse pas succomber à la tentation et délivre-nous du pervers. »

La tentation est sans doute nécessaire pour grandir. Sans la tentation, comment saurions-nous ce que valent notre fidélité, notre intelligence, notre amour ?

S’il n’y avait pas autour de moi tous ces hommes qui me désirent, comment saurais-je que c’est toi que j’ai choisi, que c’est ton désir à toi qui éveille le mien ?

S’il n’y avait pas cette possibilité de folie, que vaudrait ma sagesse ? Et sans tous ces évènements absurdes qui introduisent en moi le doute, comment connaîtrais-je ma foi, ma confiance en une intelligence plus vaste que ce que ma compréhension considère comme insensé ?

Ce sont les tentations qui me révèlent les limites de ma fidélité, de mon savoir, de ma confiance, et moi qui croyais connaître ce qu’est aimer, la tentation me révèle les limites de mon amour, sa vanité… »

 
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Lecture de vacances

 

Envie de partager avec vous l’une de mes lectures de l’été:

 

Je viens de terminer un livre, qu’une amie m’avait conseillé de lire.

 

 

 

 

 

 

 

« Kafka sur le rivage » de Haruki Murakami.

Je n’avais encore rien lu de lui, mais j’avoue que ce premier livre pour moi me donne très envie de découvrir plus avant son écriture.

De quoi parle ce livre ?  difficile à expliquer !

 

De personnages dont les destinées s’entremêlent pour devenir le miroir l’une de l’autre.

L’un ou l’autre ? Ni l’un ni l’autre.

Réalité, fiction ? Tout au long de ce récit, nous ne sommes ni là ni ailleurs, j’ai envie de dire dans un monde intérieur, ce récit est conte initiatique et onirique.

Haruki Muraki fait appel à notre souplesse et à notre ouverture : il nous amène à voir autrement !

Quelques phrases lues  au fil de ces pages ont marqué mon attention :

 «  Les souvenirs, c’est quelque chose qui vous réchauffe de l’intérieur, et qui vous déchire violemment le cœur en même temps »…

A un certain moment du livre, l’un des principaux acteurs, se pose certaines questions, auxquelles lui est répondu :  «  …Tu n’as pas à retrancher quelque chose de toi pour le jeter. Au lieu de le jeter, il faut l’accueillir, l’absorber en soi…. Tu deviendras peut-être complètement toi-même »…

«  Quand tu es dans la forêt, tu deviens la forêt, tu ne fais qu’un avec elle : quand tu es sous la pluie, tu deviens cette pluie qui tombe. Quand c’est le matin, tu es le matin. Quand tu es devant moi, tu es une partie de moi….

«  C’est juste une image, tant qu’on ne sait pas voler, on ne peut pas savoir quelle impression cela fait…. »

« Les souvenirs, ce n’est pas nous qui nous en occupons,  mais la bibliothèque…. »

Tout au long de ce livre, j’ai retrouvé les « outils » de Sophro-analyse, qui nous amènent vers notre transformation : à la rencontre de nous-mêmes !

Une lecture à ne pas manquer !

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« Ca » (le silence tue)


Une de mes amie, vient de m’envoyer cette critique, sur une pièce de théâtre jouée au Festival d’Avignon en ce moment.

je me propose de vous en faire part ici, car le sujet traité est le viol, un sujet difficile à aborder, mais néanmoins il ne s’agit pas de se voiler la face, il faut apprendre à en parler, à reconnaître toutes les émotions qui en découlent.

Je sais bien qu’aujourd’hui, avec toutes les affaires à ce propos dans les médias on en parle plus « facilement ».

Cependant, je peux vous assurer qu’il y a encore beaucoup de non – dits, beaucoup d’incomprehension.

Savoir écouter et accueillir les personnes qui en ont été victimes n’est pas aussi simples tant pour elles de se confier que de la personne qui reçoit cette confidence.

Je pense que cette pièce mérite d’être vue.

« ÇA (LE SILENCE TUE)  »

TEXTE ET MISE EN SCENE CATHERINE DECASTEL

22H15 au THEATRE DE L’ANGE

15 rue des Teinturiers – 84000 Avignon

La pièce pose la question de savoir comment parler, au travers des corps et au travers des mots, de l’indicible transgression que constitue le viol.

Indicible pour les victimes.

Indicible pour leurs auteurs.

Il s’agit d’un théâtre documentaire, tentant de laisser s’exprimer trois voix et trois corps dans leur souffrance, leur incapacité à dire ou à vivre après « ça ».

Mêlant esthétisme chorégraphique et paroles de témoignages adressées directement au public, trois comédiens se font porteurs de ces souffrances, prenant en charge tant les paroles de victimes que de bourreaux.

Dans cette pièce, il s’agit du combat que vont se livrer hommes et femmes pour arriver à dire sans tabou, sans jugement, sans pudeur, mais pas sans poésie ce qui les a abîmés.

ARTICLE DE CATHERINE ROBERT – LA TERRASSE

Catherine Decastel affronte ce qu’elle définit elle-même comme « l’indicible transgression » dont la violence rend muettes ses victimes et que la société préfère taire, rajoutant ainsi de la violence à la violence. « La honte de dire, la peur d’être déshonorée publiquement après l’avoir été intimement, l’omerta de la famille. » : plus encore que la brutalité du geste, c’est le silence qui l’entoure qui tue. Il s’agit alors de savoir comment parler du viol, au travers des corps et au travers des mots. Ce à quoi s’emploie ce spectacle qui tâche de dépasser les tabous afin de témoigner de la douleur des victimes et de l’impunité et de la liberté des bourreaux. « Une atmosphère simpliste et poétique, un plateau noir symbolisant le vide, le manque, la pudeur aussi, agrémenté d’un mur d’eau qui représente la pureté, la fragilité et l’intimité. » : dans ce décor qu’anime un univers musical électro-industriel, les comédiens surgissent d’un chœur ombreux pour dire d’une façon droite et directe le récit de la cassure.

CRITIQUES DE SPECTATEURS

http://www.billetreduc.com/40653/evtcrit.htm?crit=1&tri=G

-intense – 9/10

un thème dur à aborder mais qu’on ne doit plus éviter. une véritable performance des comédiens aidés par une bonne mise en scène. un texte dur, cru qui utilise les mots justes pour retranscrire des émotions effroyables, bouleversantes et intenses. Matthieu

-Comment rompre avec le silence – 9/10

Un thème: Le viol. Trois comédiens : un homme, deux femmes. Des témoignages, des chiffres, de l’angoisse, du questionnement… Cette pièce est un cri face à un problème qui malheureusement n’est que trop présent dans nos sociétés :le viol. Sans jamais entrer dans le voyeurisme, ni dans le pathos, elle nous tient pendant une heure et on ne peut qu’en sortir remué. Chapeau bas. Et merci aux comédiens : toujours justes et dont le travail est remarquable.

INTENSE. A VOIR ABSOLUMENT – 9/10

Une pièce intense en émotion qui ne laisse aucun répit aux spectateurs. Les comédiens sont excellents et prennent à parti le public. Il s’établit comme un dialogue et l’emprise ne laisse aucune place à l’indifférence. La mise en scène est belle, les comédiens talentueux, les mouvements parfaits… Pièce d’une rare qualité… A voir absolument

Ca surprend Ca touche Ca bouleverse – 8/10

Je conseille cette performance théâtrale à tous ceux qui aiment se sentir imprégnés par la vie intérieure des personnages. Les propos sont parfois crus mais disent la vérité. Pas de faux semblants avec  » ça  » ! Une pépite de comédiens se donne corps et âmes dans une danse qui exalte la violence des sentiments avec toute la complexité et les contradictions que cela implique… Au-delà du sujet premier de la pièce, les souffrances exprimées touchent avant tout à la  » fêlure intérieure  » parfois indescriptible et inavouable, un sujet en somme universel !

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Au delà de la beauté…

J’ai reçu ce matin cette vidéo, et instantanément je me suis dit: c’est ce message que j’ai envie de transmettre dans ce blog.

Si au moment où j’ai écrit mon premier livre: (« Prendre soin de sa beauté intérieure »Ed. du Souffle d’Or),j’avais reçu cette vidéo,j’aurais très certainement parlé d’Aimée Mullins et de sa beauté, de sa puissance à transcender l’handycap.

Comprendre que l’handycap n’est pas une fin en soi et que l’on peut être l’architecte de sa propre identité.

 

Je traduis les vers qu’elle cite en fin de vidéo lorsqu’elle cite Shylock de Shakespeare:

« Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas? »

« Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas? »

C’est notre humanité et tout le potentiel qui représente notre beauté.

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Les parfums, les couleurs et les sons se répondent…

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Cette musique, je l’envoie dans les étoiles à un ami qui vient de nous quitter… Pour toi Patrick…

Pourquoi ce titre me direz-vous?

Tout simplement parce que, ce que j’ai appris avec Claude, Gaëlle,en Sophro-analyse, et mes autres professeurs dans le domaine de l’aromatologie, et ce que je fais aujourd’hui dans ma pratique thérapeutique, se révèle à travers ces vers de Baudelaire.

C’est aussi pour cela que je vous invite à aller voir le site de Claude Imbert,(vous trouverez son site sur ma liste de liens).

Claude peint maintenant, et je suis fascinée par sa palette de couleurs et la puissance émotionnelle de ses toiles.

Petite confidence: mes préférées sont les suivantes:

– Maîtres de l’A.D.N.

– Reflets quantiques

– Au nom du père

– Océan de mère

– Ecoute ton coeur

– Coeur en tête

– Le grand retour

J’ai été touchée, et « suis tombée en amour » comme disent les canadiens, par les émotions qui m’ont envahie, submergée, à la découverte de chacune d’elles avant même d’avoir lu leur titre!

Je fais le lien avec mon histoire (il n’y a pas de hasard, que des rencontres…)

Les mots me manquent pour exprimer ce qui s’est passé.

Je vous laisse donc prendre le temps de les découvrir…

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Prendre du recul: changer sa façon de regarder…

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Pendant ces quelques jours de repos, je ne sais pas si mon état fiévreux et toussotant sont la cause de ma mauvaise humeur, mais je dois avouer que je trouvais tout agaçant et je n’arrivais pas à profiter du temps de rêve ni de la beauté des lieux.

Toujours est-il que lorsque « j’ai remis les doigts dans la prise de la conscience! », je me suis vite rendue compte de ce que je me faisais alors que j’accusais les autres de mon mal être…

J’ai tout de suite pensé: « et si je décidais de regarder et surtout de voir ce qui était positif? »

 

C’est fou, mais ma façon de ressentir s’est instantanément transformé!

 

Tout ceci pour vous dire qu’il y a d’autres facettes aux situations que nous vivons, et que nous seuls nous mettons des oeillères et nous empêchons de voir toutes ces autres facettes en nous accrochant à ce mal être dans lequel nous nous plongeons!

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Atelier pour créer un parfum et un herbier…

 

Le week-end dernier, j’ai eu le plaisir d’animer pour mon ami

Jean-Charles Sommerard, producteur d’Huiles essentielles (Sevessence) et fondateur du Bar à Eaux Florales (Artisan Nature), au Parc floral de Vincennes, sur le salon du timbre, un atelier pour les enfants, mais vous verrez sur les photos, que les grands étaient aussi très présents!, afin de leur apprendre à composer un parfum.

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Il a eu l’idée de mettre en scène un mur olfactif où avec l’aide d’un quizz, il fallait reconnaître les essences qui se cachaient derrière les flacons. Les grandes fleurs devant, étaient elles aussi parfumées pour permettre aux grands comme aux petits de faire leur nez!

 

Juste en face se trouvait l’espace « atelier », nous nous trouvions dans la partie du salon intitulée: « Nos régions ont du nez ».

 

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Sur ces photos vous pouvez voir les huiles essentielles proposées pour composer la structure du parfum.

En Notes de tête, celles qui vous attirent, les plus volatiles, étaient proposées: l’Orange douce, vous savez celle qui prend soin de notre petit enfant intérieur, celle qui nous caline, nous apporte le sourire, nous apaise, et le Citron,avec sa jolie robe vert acidulé, celui qui orne les chars du carnaval de Menton pour la fête des Citrons et des oranges!

 

Puis pour les notes de têtes, ce sont elles qui nous parlent du paysage du parfum, il y avait du Géranium Bourbon avec sa jolie robe vert émeraude, aux envolées de rose et de litchee, et la Lavande, qui nous veut du bien et qui nous mène dans le monde de Pagnol, de la provence et des grillons…

 

Et enfin en notes de fond, celles qui lient et qui donnent toute sa profondeur au parfum: l’Ylang-ylang, féminin, envoûtant, qui appelle à la caresse, et le Cèdre, plus masculin, boisé, emblème du Liban et qui nous protège et force notre respect.

 

Tout cela sur une jolie base d’huile végétale de Jojoba, non grasse, fluide, et à la jolie couleur du soleil.

 

Vous pouvez voir que du plus petit au plus grand, tous ont réalisé de très jolies notes olfactives et chacun repartait avec sa création.

 

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Juste derrière, c’est Lila qui animait l’atelier:  » créer son herbier ».

Là aussi les enfants comme les plus grands ont laissé déborder leur créativité, et tout le monde s’est bien amusé et est aussi reparti avec sa création sous le bras!

 

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Ce fut un bien beau week-end qui m’a donné plein d’idées pour la rentrée!…

 
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Ma rencontre et mon histoire d’amour avec les huiles essentielles

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Depuis le temps que je vous parle des huiles essentielles, je me rends compte que je ne vous ai jamais parlé de ma rencontre et de mon histoire d’amour avec elles.

Alors voilà comment tout a commencé…

Avant ma rencontre avec les huiles essentielles qui étais-je ?

« UN Monsieur Jourdain » ! Déjà, toute petite, je fabriquais des parfums !

Je m’amusais à prendre de la Lavande, des fleurs d’Oranger, des feuilles de Laurier… que je plaçais dans un flacon avec un peu d’alcool et d’eau, ou parfois, dans une huile végétale.

Je les oubliais, et quand il m’arrivait de les retrouver, je me plaisais à leur donner un nom !

Je crois que les arômes et moi c’est une histoire d’amour.

Je m’explique : j’ai découvert il y a quelques années que j’avais un « papa » et un « géniteur ». Celui-ci était homéopathe et j’ai presque envie de dire à sa façon « Sophro-analyste » !

Il travaillait beaucoup avec les plantes et faisait des préparations.

Sans l’avoir su, c’est un peu comme si j’avais en moi cette connaissance, cet héritage.

Mon parcours assez éclectique, m’a fait passer par l’esthétique et la cosmétique.

Ma vie sentimentale, m’a fait épouser un « Nez ».

Je crois que je devais être prédisposée à rencontrer plus sérieusement les huiles essentielles !…

C’est en faisant une formation de Naturopathie que je suis tombée littéralement amoureuse de l’aromathérapie et de la phytothérapie.

Les différentes rencontres que j’ai eu la joie de faire, m’ont amenée à faire de belles rencontres, avec de vrais amoureux en la matière, comme Jean-Charles Sommerard par exemple.

Pour la petite histoire, plusieurs personnes m’avaient conseillée de le rencontrer, mais je pense que je ne devais pas encore être prête, car à chaque fois, j’avais un empêchement ! Jusqu’au jour où moi-même, j’ai écrit un livre et je me suis trouvée sur le stand de mon éditeur à… deux pas du sien !!!

Ce jour là, ce fut le « coup de foudre », avec le personnage et avec une huile essentielle qu’il m’a fait sentir : L’Orange douce. Hummmmmmm, rien que d’y repenser, j’ai eu une vague de souvenirs d’enfance, et de bien être, c’était les vacances, la joie le sourire…. Moi et mes expériences de parfumeuse en herbe !

Depuis plusieurs année, j’utilise les huiles essentielles comme accompagnatrices émotionnelles aussi bien dans ma vie perso que professionnellement.

J’enseigne aux autres la façon de les utiliser, de les approcher, comment en faire de véritables amies au quotidien.

Je crois bien qu’aujourd’hui, je ne pourrais plus m’en passer ! Elles font partie de ma vie.

J’aime parler d’elles, les sentir, les porter !

J’ai toujours dans mon sac unehuile essentielle d’ Orange douce ; toujours de l’Hélichryse italienne, elle me calme, me rasure et panse les maux de l’âme… et depuis peu, j’ai découvert les vertus de la Verveine d’Asie, instantanément elle me fait ébaucher un sourire, mais plus encore, m’envahit d’une douce volupté et me convie aux câlins ! Mais, stop !, je n’en dirai pas plus !…

Si je m’écoutais, j’aurais une caisse entière d’huiles essentielles qui me suivraient partout où je vais

(Ceci dit, je n’en suis pas loin !, ce qui rend parfois certains services quand il n’y a rien d’autre et qu’il y a urgence) !

Et puis j’ai la chance de faire un métier que j’aime et d’avoir une autre « casquette », celle de Sophro-analyste.

Là encore, c’est une belle rencontre qui m’a mise sur ce chemin « d’accompagnatrice en gestion émotionnelle » (tiens, le titre vient de se glisser dans mon oreille !)En effet, plus que le côté « thérapeute », c’est un véritable accompagnement que je pratique tous les jours avec les personnes qui viennent me voir au cabinet.

Je leur propose différents « outils » et leur montre comment les utiliser, tout en étant à leur écoute, en complète empathie.

Là encore, j’ai envie de dire que ce sont les huiles essentielles, à travers le massage qui m’ont guidée vers la sophro-analyse qui permet de gérer, de reconnaitre et d’accueillir les émotions et l’écoute corporelle.

Tout comme la sophro-analyse qui est une technique qui associe la sophrologie (visualisation, respiration, relaxation) pour nous amener à une écoute corporelle et l’analyse par son aspect psychotérapeutique en utilisant l’analyse transactionnelle qui va permettre de prendre conscience des différents rôles que nous jouons à travers la communication, donc nos mécanicités, avec la P.N.L. (programmation neurolinguistique), le non verbal, l’écoute intérieur, l’énéagramme, la psychologie moderne et ses écrits….

Là encore 2 voies :

-La voie de changement, vers laquelle la sophrologie va nous guider avec sa panoplie d’outils pour se sécuriser et pacifier notre histoire

– La voie de transformation : pouvoir accueillir l’émotion, prendre conscience que nous ne sommes pas « que ça », être libre d’exprimer qui nous sommes, là où nous sommes.

Voilà pourquoi, il me plait à dire et à faire le pont entre la sophro-analyse et l’aromathérapie, l’un comme l’autre nous guident vers ces 2 voies.

J’aurai tendance à dire que ces deux « outils » ne sont ni reliés, ni séparés mais indissociables !

Et puis entre les deux : j’ai mes mains, le plus beau des outils que la terre m’ait donné ! car avec elles, j’écoute, je rencontre, je parle, je ressens !

Elles sont vectrices de communication non violente, à l’écoute et dans le respect de chacun.

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