Le sens de notre naissance

Je partage avec vous l’info lettre de mon ami Jean- Philippe Brébion dans son intégralité et je vous invite à aller visiter son site si vous ne le connaissez pas encore.

 

Cette lettre, sujet sur lequel j’ai beaucoup travaillé déjà, me permet de me recentrer sur le sujet.

 

Je ne remercierai jamais assez Jean-Philippe, le jour où il m’a fait prendre conscience de l’inattendue et de la ressource que j’ai à exploiter par rapport à ma naissance!

 

Aujourd’hui encore, en relisant ce qui suit, c’est évident pour moi qu’il y a quelque chose qui se rejoue et que si je n’y prends garde, je vais rejouer dans la souffrance de sa première interprétation. Ca a été comme un déclic!

 

Belle lecture et bonne méditation sur le sujet.

Infolettre : février 2013

Loi du Principe : 

Sens de notre naissance 1

par : Jean-Philippe Brébion

Comment suis-je né ?

On sait l’intérêt que je porte aux événements qui entourent la naissance, qu’il s’agisse de notre propre venue au monde ou de celle de nos enfants.

Il y a de nombreuses façons de venir au monde…

Ce mois-ci, je propose donc de nous arrêter sur la question : Comment suis-je né ?

Rappelons que les programmes de notre Empreinte de Naissance sont issus de la manière – ressenti – dont nos parents ont vécu un évènement et non de l’évènement lui- même.

En revanche, comme nous allons le voir, le Talent créatif à notre service est directement issu – selon la Loi du Principe – du Principe, neutre, de l’évènement.

Moi je n’étais pas attendu…

«Oui, mais moi je n’étais pas attendu, pas désiré ! ».

J’ai bien souvent entendu cette phrase, dite avec une grande souffrance et la certitude ancrée en la personne, qu’en raison de cette non attente parentale, elle ne pouvait pas être heureuse.

Si vous vous sentez concernés par cette croyance, je vous propose d’écouter ce qui est inscrit au plus profond de vos cellules.

Dans le Principe « pas attendu » signifie, bien sûr : inattendu et « pas désiré » : pas de désir particulier.

Ce qui se relie au Talent créatif – unique en vous et non encore révélé- : capacité extraordinaire à vivre l’inattendu, à se laisser surprendre dans l’ouverture à tous les possibles, car il n’y a pas de désir particulier à assouvir.

Puissiez-vous désormais sentir en vous cette créativité sans limite, cette liberté dans la quiétude, liée à la capacité de vivre pleinement le présent, puisqu’il n’y a aucune attente.

« Ce n’est pas le moment ! »

Avez-vous le sentiment de ne jamais avoir de place ou de ne pas être à votre place, de ne jamais intervenir au bon moment, d’être « comme un cheveu sur la soupe » !

Il se peut qu’au moment où vos parents ont réalisé que vous alliez arriver, leurs conditions matérielles – ou autres- n’étaient pas celles qu’ils souhaitaient pour accueillir un enfant.

On peut le vivre comme une fatalité et continuer ainsi à se sentir victime de non attention de la part d’autrui, avec le sentiment de ne jamais être à sa place.

Mais il est possible de regarder les choses différemment :

Quel est le Principe de « ne pas avoir de place » ?

Il est, mot à mot ! : ne pas avoir de place.

Ce qui signifie ne pas être identifié à une place -relationnelle, par exemple- , un lieu ou une fonction. En effet, ma place n’est pas d’où je viens ou là où je vais, mais là où je suis : elle n’est pas à l’extérieur de moi, elle est ce que je vis en moi. Si je veux une place, je ne suis pas à ma place : ma place est ce que je suis et non la fonction ou l’action que je peux avoir ou faire.

Grâce à ce regard, je peux accéder au cœur de moi-même, sans dépendance – sans chercher une place à l’extérieur ; je peux vivre ma vie intensément, libre de tout but à atteindre puisque je suis mon propre but : ma propre place.

« Je me sens incomplet, inachevé ; je cherche mon âme sœur… »

Au cours de séminaires, il est également fréquent d’entendre certaines personnes faire part d’une sensation de manque permanent et d’une profonde insatisfaction existentielle. Leurs propos les plus fréquents sont : « Je me sens incomplet, inachevé ; je cherche mon âme sœur et même : « il me manque cet autre unique que moi même ! ».

Ces personnes ont sans doute eu un jumeau -ou une jumelle- en début de vie intra-utérine mais celui-ci a disparu en cours de grossesse, pour une raison ou pour une autre. La perte d’un jumeau est beaucoup plus fréquente que l’on pourrait le penser, car certaines passent totalement inaperçues.

On le sait désormais, aucun évènement, quel qu’il soit, ne programme quelque chose qui ne soit pas porteur de conscience et de créativité.

Que peut-on en dire ?

Selon la Loi du Principe , « un autre unique – comme moi- est parti » se traduit : il faut laisser partir cet autre unique que moi-même.

Cela nous propose de cesser de chercher un modèle, une référence à l’extérieur de nous. Nous n’avons à ressembler à personne d’autre qu’à nous-même !

Chaque fois que nous sommes dans la recherche d’une reconnaissance extérieure, nous sommes dans l’illusion car ce que nous sommes est unique sans référence, ni validation.

Croire qu’il faut être validé, reconnu par un autre, signifie mettre sa propre valeur à l’extérieur : toute comparaison de soi est une négation de soi.

Notre guérison – notre dimension spirituelle- est de faire vivre intensément et sans référence ni comparaison l’être unique que nous sommes.

C’est le Talent créatif inscrit dans la disparition d’un jumeau au cours de la grossesse.

A travers ces exemples, nous comprenons combien il est important de ne pas se situer en victime ; de ne pas prendre pour soi l’histoire ou le vécu de nos parents : ce n’est pas nous personnellement – identifié avec un prénom, etc. – qu’ils n’attendaient pas ou qui n’avait pas de place, mais un enfant indéfini, un « concept d’enfant ».

Pour terminer, rappelons que le Talent créatif n’est accessible que si l’on intègre le fait que tout ce qui nous arrive est à notre service.

Ainsi, nous avons le choix de continuer à nous poser en victime de l’histoire – de ce qu’on fait ou pas fait nos parents – et de vivre les évènements comme une fatalité ou bien, de décider de nous installer dans la certitude absolue que si ce passé appartient à notre histoire, c’est qu’il est à 100% porteur de toute notre créativité et au service de la conscience en nous.

Par Jean-Philippe Brébion

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