Archives de l’auteur : Catherine

À propos Catherine

Un site pour aller à l'essentiel, être au coeur de soi, où je partage avec vous différentes méthodes pour se sentir bien, en accord avec soi-même.

Être acteur de sa vie

 

Et vous, qu’en est-il?

 

je-decide.pngQu’êtes-vous vraiment prêt à mettre en oeuvre pour y arriver, et surtout en prendre conscience?

 

je vous invite à laisser un commentaire, pour dire comment ça se passe pour vous, celui-ci pourra peut-être aider d’autres personnes à y arriver.

 

Si vous avez encore du mal, dites de quoi vous auriez-besoin pour y arriver.

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Les souvenirs olfactifs de Danielle

 

Ma soeurette m’a fait le plaisir de partager un souvenir olfactif et sensitif, je vous le livre ici:

 

 

… »Les instants privilégiés vécus ce matin en regardant mon jardin m’ont
donné envie de partager un souvenir d’instants vécus de façon semblables
et présents à mon « appel » dans l’instant pourtant cela se passait au
début des années 60
chaque année nous mettions en place dans le courant du mois d’aout les
bulbes d’anémones qui allaient se retrouver sur le marché de Rungis aux
mois de novembre/ décembre pour fleurir les parisiens…J’ai toujours le
ressenti olfactif:l’odeur de la Tourbe que l’on déposait dans les
sillons destinés à recevoir les bulbes. Le ressenti du « toucher » de ces
bulbes mêlés à la tourbe » et le ressenti visuel de la vue sur Menton tel
que nous l’avions de la villa Fouillée (voir l’affiche) avec Apollon qui
lançait son char à l’assaut du ciel (car nous commencions à 5heures du
matin) puis lorsque nous avions terminé nous rentrions à la maison où la
maman de Paul-henry nous avait préparé un chocolat « à l’ancienne » dont
le parfum et le goût sont eux aussi présents et liés à ces moments qui
nous font vivre de façon particulièrement intense.Encore une fois pour
moi les souvenirs olfactifs sont liés à une mise en route de tous les
sens…et ce dans un présent constant… »

 

 
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Un petit tour au marché de Nice: un ravissement des sens!

Merci encore ma douce Elisabeth pour tous tes souvenirs, ils ravissent mon âme et mon sens olfactif.

 

pardon de ne pas ajouter les jolies miniatures qui accompagnaient ce récit, mais je n’arrive pas à les coller!

 

Alors j’ai fait ce que je pouvais!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit tour au marché

C’est jour de marché ! Je me retrouve dans le brouhaha,

au milieu de la foule au « parler » qui chante. C’est un festival !

Toute la région est représentée sur les étals. Les vendeurs haranguent la foule en vantant les produits du terroir. C’est une multitude d’odeurs et de couleurs qui flottent autour de nous.

Le marché est rempli de vie, d’une ambiance joyeuse .C’est un rendez-vous.

Voici les olives vertes pimentées ou au poivron, les olives noires cailletier ou olives niçoises, les olives violettes aux herbes de Provence, à la cigalou et autres saveurs. L’air est saturé de leurs odeurs fortes et délicieuses. Je m’approche pour sentir les différentes préparations. On en mangerait !

 

 

 

 

 

 Là, ce sont les épices présentées en vrac dans des paniers. Les parfums sont puissants et invitent au rêve : thym, romarin, sarriette, laurier, basilic, origan, estragon, marjolaine, badiane, sauge, anis vert…C’est une véritable promenade olfactive.

 

La charmante dame qui porte un chapeau de paille vend de très jolis paniers dont l’odeur douce de l’osier rappelle la campagne. C’est du beau travail.

La majorité des femmes en porte un à leur bras. C’est un objet artisanal, pratique et sympathique qui sert à beaucoup de choses…Je trouve qu’ils sont  naturellement décoratifs.

    

 

 

 

 

 

Pas de doute, c’est l’étal du poissonnier. Il est bondé de monde. Et ça sent la marée !

Le rouget, les alevins de sardines ou d’anchois figurent parmi les poissons les plus utilisés en cuisine pour préparer la poutine, l’estocafic, le pissalat  et autres plats traditionnels.

 

 

 

Le marchand de fruits et légumes est infatigable, il chante à la cantonade: «Approchez, servez-vous ». Oignons, aulx, échalotes, bettes, fenouil, cives, fèves, mogettes, courges, tomates, aubergines, courgettes, poivrons, roquettes, figues, fraises, melons, nectarines, pêches de vigne, raisins… Ils ont l’art de mettre leurs récoltes en valeur, aussi fraîches que colorées. Il n’y a que l’embarras du choix. Je sens déjà ma ratatouille mijoter. Miam !

 

 

 

                      

 

                                  

 

 

La magie des fruits confits et des fleurs cristallisées opère une fois que l’on a croqué dedans. C’est à cet instant  que l’on sent l’arôme et le goût se dégager sur les papilles : des violettes, du jasmin, de la verveine, des pétales de roses, des citrons, des mandarines, des tiges d’angélique, des oranges amères, des figues, des clémentines, des cédrats, des cerises bigarreaux et autres délices surprenants.

 

 

 

                                          

 

J’ai fini mon petit tour. C’était un vrai plaisir des sens.

J’ai entendu des bribes de phrases qui font sourire :

–  A propos de la sieste «… C’est à cause du cagnard… »

– A propos de la pétanque «…Tu pointes ou tu tires… ?» 

– A propos de cuisine «…Avé tout ça, on va se faire du bien au ventre…»

Té ! Bonne idée, avant de rentrer, je vais me manger une pissaladière.

Baieta  à   Bisou

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Les cartes de l’enfant intérieur

C’est trop joli, pour que je ne partage pas avec vous!

 

Voilà, après avoir posté mon dernier article, et en fouinant toujours dans la page du Souffle d’Or (j’aime vraiment beaucoup ce nom!), j’ai eu envie de tirer une carte du jeu de l’enfant intérieur (très beau cadeau à faire ou à se faire du reste) et la voici avec son conseil, qui répond tellement bien à ma demande du jour:

 

réponse

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Pour que toutes les mamans puissent accompagner leur enfant en gestation

 

Aujourd’hui, en regardant les offres de Nöel qu’offre le Souffle d’Or, mon attention fut attirée par ce livre.

Je n’ai pas encore eu l’occasion de le feuilleter, mais en principe, les auteurs choisis par YVES MICHEL du Souffle d’Or, ont toujours des choses intéressantes à dire.

 

C’est pourquoi, je prends le risque de suivre mon intuition, et de vous proposer celui-ci si vous attendez un enfant.

 

Vous savez maintenant, toute l’importance que j’accorde à cette période de la vie, et que l’accompagnement que je fais avec les futures mamans va dans ce sens.

 

Je ne peux donc que vous inviter,à compléter votre accompagnement avec la lecture de ce livre que je vais m’empresser de commander.

 

Vous en avez tout le descriptif ci-dessous.

 

je serais ravie d’avoir vos retours à la suite de sa lecture.

 

Alors, futures mamans, prenez bien soins de vous et de votre bébé.

 

P.S. si vous le désirez, vous pourrez retrouver dans ma liste les articles que j’ai pu écrire sur le sujet.

 

Vivre et transmettre le meilleur pendant sa grossesse  

Vivre et transmettre le meilleur pendant sa grossesse

De l’importance de la vie intra utérine dans l’épanouissement de l’enfant

Sophie METTHEY




Sophie Metthey offre des clés pour permettre aux parents d’accompagner leur enfant en gestation pour vivre le mieux possible la période fondamentale de sa vie intra-utérine.

C’est durant la période intra-utérine que se construisent les toutes premières empreintes qui influenceront l’équilibre affectif de l’enfant, sa confiance, son élan de vie et la qualité de sa relation avec ses parents.

Il existe une relation d’âme intime entre une mère et son l’enfant et lorsque celle-ci en est consciente, elle peut (ainsi que le père) se permettre d’être en relation subtile avec son bébé.

Ce livre riche de témoignages et de conseils pratiques propose des pistes, des outils et des voyages intérieurs guidés pour se relier au cœur et à l’âme de son enfant, se préparer à l’accueillir et lui transmettre concrètement la qualité d’attention et d’accompagnement dont il a besoin pour grandir en se sentant sécurisé, paisible et confiant.
Il permettra aux mères de vivre leur grossesse de façon plus épanouie en prenant soin de leur équilibre physique et émotionnel tout en sachant préserver leur bébé dans les moments difficiles.

C’est une invitation à vivre consciemment ces « neuf mois magiques » telle une période initiatique vous amenant à renaitre à vous-même, à grandir intérieurement en même temps que votre bébé en vous allégeant des poids inutiles.
Une invitation à préparer la naissance comme une véritable célébration de la vie.
Les méditations qui accompagnent le livre vous guideront dans des voyages intérieurs profonds, doux et puissants pour améliorer votre bien-être physique et émotionnel, vous relier à votre bébé, communiquer avec lui de cœur à cœur et d’âme à âme, et lui transmettre le meilleur.

Découvrez le CD Prendre soin de votre enfant intérieur ou en gestation, qui accompagne le livre : il vous guidera dans des voyages intérieurs profonds, doux et puissants pour améliorer votre bien être physique et émotionnel, vous relier à votre bébé , communiquer avec lui de cœur à cœur et d’âme à âme, et lui transmettre le meilleur.

 


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Vous pouvez vous procurer le CD Prendre soin de votre enfant intérieur ou en gestation, qui accompagne le livre : il vous guidera dans des voyages intérieurs profonds, doux et puissants pour améliorer votre bien être physique et émotionnel, vous relier à votre bébé , communiquer avec lui de cœur à cœur et d’âme à âme, et lui transmettre le meilleur.

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Et vous êtes vous prêts?

 

 

C’est amusant, cette image sur ma page google, m’a interpellée. C’est toute ma petite enfance ça! Le soir avant d’aller me coucher, Gros Nounours et le marchand de sable, Nicolas et Pimprenelle!!!

 

Tous les beaux souhaits que je pouvais faire en m’endormant…

 

Et aujourd’hui, c’est aussi grâce à tous ces rêves que je faisais et que je n’ai pas complètement abandonnés, que je fais ce merveilleux métier qui est le mien! Entre autre…

 

Si j’avais écouté tous les messages limitants, et si je les avais appliqués au pied de la lettre, je ne suis pas sûre que je serais là en train d’écrire ceci!

 

C’est vrai qu’il y a eu des moments de doutes, de peurs, de grands sauts dans le vide… mais la chenille que j’étais a appris , parfois à ses dépends, à déployer ses ailes et à se transformer en papillon!

 

Ce que je veux vous dire, c’est qu’il ne suffit pas de dire :OUI.  de souhaiter… non, il s’agit bel et bien d’expérimenter, au risque parfois de se tromper, mais qu’importe, c’est le résultat qui compte.

 

Ces temps-ci, je rencontre beaucoup de personnes, qui ont une certaine tendance à « régresser » dans leur chemin d’évolution. A se demander ce qui se passe!

beaucoup me disent aussi, ah, oui, je relis ce que nous avons fait ensemble, oui j’y pense MAIS….

 

je réponds inlassablement, et par expérience, qu’il ne sert à rien de juste relire (il y a plein de choses intéressantes que je lis, mais pour autant, je ne les expérimente pas toutes, ce qui ne me permet pas de savoir si réellement elles ont une réalité.

 

Non, si vous n’en faites rien, il ne se passera rien! La magie, c’est vous qui la créez.

 

Vous connaissez tous, j’imagine, l’histoire du devenir du papillon.

 

Si on l’aide trop à sortir de son cocon, si il ne fait pas le moindre effort, il ne pourra pas voler!

C’est comme pêcher à la place de quelqu’un plutôt que de lui apprendre à pêcher pour qu’il subvienne à ses besoins…

 

Et c’est justement quand ça va mal qu’il est intéressant d’utiliser les « outils » qui sont à votre dispositions…

 

Alors, je vous pose la question: et vous qu’êtes vous prêt à faire pour transformer votre vie?

 

Je vous invite à regarder ces belles images…

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Ah! les effluves de cuisine de ma mamie!…

Un de mes meilleurs souvenirs d’enfance c’est la cuisine de ma Mamie.

Surtout quand nous partagions ce lieu et qu’elle m’apprenait tous ses secrets.

L’une de mes recettes préférées ( et il y en a beaucoup, en saveur et en souvenirs olfactifs!), c’est ce que représente cette photo: La Baklava de ma grand-mère!hmmmmm

 

C’était tout un rituel: il fallait d’abord casser les noix, et les broyer au pilon, déjà cette odeur un peu terreuse, et grasse qu’à la noix, puis les mélanger avec les amandes. Préparer le sirop avec du miel d’Acacias, de la canelle au parfum exotique,, chaud, rassurant, un peu de fleur d’Oranger, si apaisante. Voir le sirop filer sur la cuillère et s’épaissir légèrement jusqu’à prendre cette couleur dorée aux effluves sucrées et orientales. Et puis il y avait la mise en place sur les superpositions des feuilles de brique, la pâte faite avec les amandes, les cernaux de noix pillées, le beurre fondu, le sucre, et le sirop qui recouvrait tout cela. L’attente pendant la cuisson, et ces effluves qui s’échappaient du four, de la cuisine et qui envahissait l’appartement.

Enfin ,l’instant tant attendu: la première bouchée… Ah, la première bouchée: de la douceur, de la subtilité qui coulait dans la gorge, le goût du miel , des amandes et des noix mélangées. Alors, mon palai devenait l’écrin de cette merveilleuse douceur, je devenais la princesse des mille et une nuits, je voyageais au pays d’Aladin, tout était si doux et voluptueux comme un gros câlin!

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Les souvenirs olfactifs de Bénédicte

Quel plaisir pour moi, ce matin en ouvrant mon ordinateur et de trouver cette jolie lettre de souvenirs.

 

Merci, ma chère Bénédicte, vous m’avez plongée dans un moment de volupté, j’imaginais en vous lisant, ce doux parfum de pommes que vous décrivez, (j’en salive encore, et je sens que je vais chausser mes bottes et filer  au marché en acheter!)

 

Et au passage, vous voyez que vous avez aussi de bons souvenirs avec votre grand mère!!! (pas si désagréable, la bougre!!!!!)

 

Les roses que déposait votre père sur la table, a fait ressurgir un souvenir personnel, justement de mon père, qui tous les dimanches revenait avec des roses, mais celles-ci, je ne me souviens pas qu’elles étaient odorantes…)

 

Bon, je ne vais pas tout dévoiler, je fais donc un « copié: collé », et la magie opère….

 

 

 

« Bonjour Catherine,
En lisant le dernier souvenir olfactif sur votre blog, j’ai eu envie de me lancer. Je crois que c’est l’évocation des marrons chauds qui m’a fait tilt. Alors voilà (une fois lancée j’ai eu du mal à m’arrêter) : 
 
L’odeur des pommes dans le grenier. On les ramassait à l’automne avec mon père, dans la prairie derrière la maison, et on les étalait dans des cageots qu’on montait au grenier, sous les toits. On y piochait tout l’hiver. Le grenier était aussi une sorte de caverne d’Ali Baba, pleine de vieux objets, de poussière, de toiles d’araignée et d’anciens costumes ayant appartenu à la troupe de théâtre de mon grand-père. Un paradis où je jouais avec ma cousine quand elle venait en vacances. On s’inventait des histoires, une vie, qu’on se jouait entre nous. Dans l’odeur des pommes qui vieillissaient lentement, et prenaient du goût. Cette odeur de pomme un peu verte mais acidulée et sucrée, je l’ai retrouvée sur un marché en Bretagne, sur l’étal d’une petite dame qui venait… de Lanvollon, là où je suis née !
 
L’odeur de la tarte aux pommes, qui découle du souvenir précédent, et qui se dégustait l’hiver, au coin du feu ! Ma grand-mère, qui habitait avec nous, mais qui n’était pas très sympa – enfin, disons plutôt que j’étais toute petite, qu’elle était très vieille, et que nous vivions dans des mondes très éloignés – ma grand-mère, donc, avait une recette unique et sublime de tarte aux pommes. Quand elle en faisait, elle nous en donnait toujours. C’est l’un de rares bons souvenirs que j’ai d’elle. Avec la confiture de framboise ! (Ah, la confiture de framboise tout juste cuite… J’en salive rien que d’y penser). Enfin donc, la pomme reinette délicieusement fondue dans le sucre, enveloppée de pâte extra fine et pleine de beurre, sortie toute chaude du four… Cette recette, je l’ai apprise, faite et refaite, et je suis devenue la reine de la tarte aux pommes parmi mes amis. Merci Mamie.
 
Associée à tous ces souvenirs, mais à une autre saison, l’odeur subtile, verte et sucrée de la primevère. C’était la première fleur qui sortait dans le vert des talus et dont je faisais d’énormes bouquets, touffus et duveteux, mélange de jaune pâle et de vert anis. C’était pour moi synonyme du soleil encore frisquet de la fin de l’hivermais plein de promesses, des vacances de pâques, du retour de ma chère cousine. C’est avec elle d’ailleurs que je faisais des bouquets, à celle qui ferait le plus gros. Mon nez dans les primevères… Quel délicieux souvenir, fait de rire et de  joie.
 
Et puis il y avait les roses de mon père. Encore une autre saison, l’été, les fenêtres ouvertes, les bras nus. Ces roses, il en avait planté tout un tas de variétés différentes au fond du jardin. Et souvent, il revenait à midi avec un bouquet hâtivement cueilli qu’il posait sans façon sur la table de la cuisine. Les fleurs étaient grosses, rondes, rouge sang, rose tutu, blanc ivoire, toutes différentes, avec des pétales doux et charnus, des tiges vertes foncées et épaisses hérissées d’épines, et chacune avait une odeur spécifique, une odeur de rose comme on n’en fait plus chez les fleuristes. Je ne la retrouve que dans les jardins, et surtout dans celui de ma sœur ainée, qui, quand la maison a été vendue, a récupéré quelques plans de rosiers. Cette odeur, c’est la délicatesse cachée sous les airs bourrus et pragmatiques de mon père, sa petite part de poésie, son amour pour les fleurs et la nature, et pour ma mère.
 
J’ai encore plein d’autres odeurs dans le nez, dans la tête, dans ma mémoire… Le café frais moulu par mon père le matin, la brioche de mes anniversaires, levure de boulanger et confiture, le métro quand je venais à Paris, le marron chaud sur le trottoir, et puis la mer, le varech séché sur les galets chauds, l’odeur des pins et des sapins… Il me faudrait écrire un livre sur toutes ces odeurs de l’enfance…

Ecrire tout ça me donne le sourire, et me procure un sentiment de douceur, de chaleur, comme si ces odeurs m’enveloppaient comme une couverture douillette. Renouer avec les bons souvenirs, ça fait du bien. Merci pour l’exercice Catherine. »
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Souvenirs olfactifs(suite de vos témoignages)

 

 

« C’est l’odeur du café qui donnait le signal du réveil.

Je sortais du lit pour aller dans la cuisine. Ma grand-mère préparait le petit déjeuner et quand j’arrivais elle me demandait ce que je voulais mettre sur mes tartines. Toutes ces  bonnes odeurs m’avaient ouvert l’appétit.

Lorsque j’avais fini, il fallait que j’aille dehors. J’ouvrais la lourde porte et je sortais sur le perron. Je respirais l’air en regardant le ciel pour mieux m’imprégner des odeurs de fleurs qui parvenaient à mes narines. Pour moi c’était comme un cadeau.

L’été, nous partions faire du camping sauvage (à l’époque on pouvait encore le faire). A peine installés, en pleine Nature, plein de nouvelles senteurs se mariaient à ce paysage inconnu.

Je n’avais qu’une hâte, c’était d’aller découvrir d’où elles venaient. Vers l’orée des bois, c’était plutôt acide ou musqué et plus loin en bas, c’était la bonne odeur des foins. Chaque paysage avait son odeur singulière. L’odeur des vacances.

L’hiver, quand je prenais le métro pour aller au lycée, je passais devant le boulanger- pâtissier. J’avais senti l’odeur du pain frais et des gâteaux bien avant d’arriver à la hauteur du soupirail qui donnait sur le trottoir. Arrivée à la hauteur de la grille, je prenais deux minutes pour le regarder travailler. Comme ça sentait bon !

« Chauds les marrons, chauds » criait le vendeur. Je me réchauffais les mains en tenant le petit sachet de papier bien fort. Et quel régal !

L’hiver n’est pas ma saison préférée mais j’aime sentir l’odeur du feu de bois qui sort des cheminées, l’odeur forte des sous- bois et la bonne soupe de légumes.

Les années passant, le petit déjeuner reste toujours mon repas préféré. C’est un moment privilégié que je m’offre et je craque toujours pour les marrons chauds !

Je remarque en écrivant ces quelques lignes que mes souvenirs olfactifs me relient toujours à des personnes, à des endroits précis et même à des moments fugaces…

Que les bonnes odeurs se rapportent toujours à de bons moments.

Catherine, je trouve géniale ton idée de partager des souvenirs olfactifs. Il y en a tant !

Serais-tu d’accord pour nous dévoiler quelques secrets au sujet de cette mémoire vivace ? Bisous « 

 

Merci encore à Elisabeth, mon amie d’enfance qui est intarissable quant à ses souvenirs olfactifs!

Merci à toi d’oser te lancer, merci , mille fois merci pour tous ces souvenirs que tu me racontais lorsque nous étions enfants!

Merci encore de partager avec tous mes lecteurs. J’aimerais tellement que d’autres en fassent autant…

ET oui, je vais vous raconter, je vous l’avais promis, quelques uns de mes souvenirs.

Promis, je le fais dans le prochain article.

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