Je viens de la faire. Efficace!
Lorsque j’ai réouvert mes yeux, j’avais l’impression que le lotus de la page d’accueil du site de relaxation était plus lumineux! Et par la même occasion, moi aussi!
Et vous?


Je me rends compte souvent que les personnes qui viennent dans mon cabinet pour régler leur mal-être, me parlent souvent « des autres »,
responsables de leur état…
Dès que je leur propose de porter un regard sur elles-mêmes, et ainsi de les amener à prendre conscience de leur participation à la relation…Pfutttt!, elles font tout pour éviter d’y aller!! et repartent sur l’histoire qu’elles se racontent depuis longtemps, qu’elles connaissent par coeur et dont, d’une certaine manière,elles essaient de se convaincre qu’elles sont des victimes.
Je sais que cette partie du travail, peut-être difficile à inspecter, mais comment, ces personnes peuvent-elles s’imaginer transformer leur état, si elles n’acceptent pas aussi cette part d’ombre qui les habite??
Aussi désagréable, et aussi déstabilisante qu’elle soit, elle a sa raison d’être.
Juste pour info: si l’ombre existe, c’est qu’il y a de la lumière aussi!!
Regardez le soleil: il brille, donne de la lumière, mais il fait aussi de l’ombre!
Bon, juste pour vous encourager à OSER porter un regard différent sur vous; ce regard, cette prise de conscience peut TOUT changer en l’espace de quelques secondes parfois.
Il vous permettra d’avoir plus d’indulgence envers vous même et envers les autres.
Je ne suis pas en train de vous dire que tout est acceptable, mais tout a une raison qui appartient à chacun en fonction de ses croyances.
Elle n’est ni juste ni injuste, elle n’a de valeur que celle qu’on veut bien lui donner et qui a sa raison d’être à cet instant là.
Il n’est pas question de subir, mais de se responsabiliser dans ses choix, et de prendre du recul dans une situation donnée, afin de se sentir libre d’exister et de se libérer des chaînes que nous nous sommes parfois mises nous-mêmes!
Ah que j’aime cet homme! Enfin une réflexion sur l’intelligence qui mérite d’être entendue par un grand nombre d’entre nous!
Je me souviens d’un professeur d’histoire/géo en classe de 1ere qui m’a dit un jour:
« Mais ma chère, avec l’intelligence que vous avez, vous êtes juste bonne à épouser un bon mari! vous n’irez pas plus loin. Vous n’avez aucun dons! »
J’ai failli la croire! j’étais complètement désespérée, je me sentais nulle, bonne à rien et mes jolis rêves s’évaporaient…
Et puis, une petite voix à l’intérieur, et de jolies rencontres sur mon chemin de vie, m’ont démontré le contraire.
j’ai appris à poser des questions quand je ne comprenais pas, sans avoir honte de ma question. J’ai osé commencer des études plus tard, alors que jamais je n’aurais imaginé pouvoir le faire si j’étais restée sur cette maudite prédiction d’une femme qui ne me connaissait pas et qui sûrement avait des comptes à régler!
Et aujourd’hui, je suis là avec vous, et je me fais un plaisir de partager avec vous cet interview de Monsieur Albert Jacquard sur l’intelligence.
Alors, à vous tous: HAUT LES COEURS et ne prenez pas pour argent comptant tout ce qu’on vous dit!
Voici un conte qui me semble fort intéressant pour méditer.
Vous pouvez aussi le retrouver sur le site épagnews.
Il y avait une fois un jeune prince qui trouvait les gens autour de lui méchants et égoïstes. Il en parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé et qui confia une bague au prince…
– “Cette bague est magique. Si tu la tournes trois fois sur elle-même, un génie t’apparaîtra. Toi seul le verras. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens, appelle-le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne dit la vérité que si on ne le croit pas. Il cherchera sans cesse à te tromper.”
Un jour, le prince entra dans une violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi contre ses intérêts. Il fit tourner trois fois la bague. Aussitôt, le génie apparut:
– “Donne-moi ton avis sur les agissements de cet homme, dit le prince.”
– “S’il a fait quelque chose contre toi, il est indigne de te servir. Tu dois l’écarter ou le soumettre.” À ce moment, le prince se souvint des paroles étranges de son précepteur.
– “Je doute que tu me dises la vérité”, dit le prince.
– “Tu as raison”, dit le génie, “je cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme, mais tu peux aussi profiter de ce désaccord pour apprendre à négocier, à traiter avec lui et trouver des solutions qui vous satisfassent tous deux.”
Parcourant un jour la ville avec quelques compagnons, le prince vit une immense foule entourer un prédicateur populaire. Il écouta un instant le prêche de cet homme et fut profondément choqué par des paroles qui contrastaient violemment avec ses propres convictions. Il appela le génie.
– “Que dois-je faire ?”
– “Fais-le taire ou rends-le inoffensif”, dit le génie. “Cet homme défend des idées subversives. Il est dangereux pour toi et pour tes sujets.” Cela me paraît juste, pensa le prince. Mais il mit néanmoins en doute ce que le génie avait dit.
-”Tu as raison”, dit le génie, “je mentais. Tu peux neutraliser cet homme. Mais tu peux aussi examiner ses croyances, remettre en cause tes propres certitudes et t’enrichir de vos différences.”
Pour l’anniversaire du prince, le roi fit donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et princesses. Le prince s’éprit d’une belle princesse qu’il ne quitta plus des yeux et qu’il invita maintes fois à danser sans jamais oser lui déclarer sa flamme. Un autre prince invita à son tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une jalousie profonde. Il appela alors son génie.
– “Que dois-je faire, selon toi ? “
– “C’est une crapule”, répondit le génie. “Il veut te la prendre. Provoque-le en duel et tue-le. ” Sachant que son génie le trompait toujours, le prince ne le crut pas.
– “Tu as raison”, dit le génie, “je cherchais à te tromper. Ce n’est pas cet homme que tu ne supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse. Tu as peur d’être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne pas être à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même. “
À l’occasion de la réunion du grand conseil du royaume, un jeune noble téméraire critiqua à plusieurs reprises le prince et lui reprocha sa façon de gérer certaines affaires du royaume. Le prince resta cloué sur place face à de telles attaques et ne sut que répondre. L’autre continua de plus belle et à nouveau le prince se tut, la rage au cœur. Il fit venir le génie et l’interrogea.
– “Ôte-lui ses titres de noblesse et dépouille-le de ses terres”, répondit le génie. “Cet homme cherche à te rabaisser devant les conseillers royaux.”
– “Tu as raison”, dit le prince. Mais il se ravisa et se souvint que le génie mentait.
– “Dis-moi la vérité” continua le prince.
– “Je vais te la dire”, rétorqua le génie, “même si cela ne te plaît pas. Ce ne sont pas les attaques de cet homme qui t’ont déplu, mais l’impuissance dans laquelle tu t’es retrouvé et ton incapacité à te défendre.”
Un jour, dans une auberge, le prince vit un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d’abord conseil au génie.
– “Punis-le”, dit le génie. “Cet homme est violent et dangereux.”
– “Tu me trompes encore”, dit le prince.
– “C’est vrai. Cet homme a mal agi. Mais si tu ne supportes pas sa colère, c’est avant tout parce que tu es toi-même colérique et que tu n’aimes pas te mettre dans cet état. Cet homme est ton miroir.”
Une autre fois, le prince vit un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait volé un fruit. Le prince avait vu filer le vrai voleur. Il arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de le battre lorsqu’il se ravisa.
– “Que m’arrive-t-il”, dit-il au génie. “Pourquoi cette scène m’a-t-elle mis dans cet état ?”
– “Cet homme mérite le fouet pour ce qu’il a fait”, répondit le génie.
– “Me dis-tu la vérité ?”
– “Non”, dit le génie. “Tu as réagi si fortement parce que l’injustice subie par ce garçon t’a rappelé une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi une vieille blessure.”
Alors le prince réfléchit à tout ce que le génie lui avait dit.
– “Si j’ai bien compris”, dit-il au génie, “personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser.
– “Tu as bien compris”, dit le génie. “Ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations.
Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera. Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même.
Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire. Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta transformation. Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation.”- “J’ai besoin de savoir encore une chose”, dit le prince. “Qui es-tu ? – “Je suis, moi aussi, ton reflet dans le miroir.”
Source : Charles Brulhart – http://www.metafora.ch/
Remerciements à SoHam pour la première publication.
J’ai envie d’écrire sur ce sujet suite à un évènement que j’ai vécu il y a quelques jours dans un aéroport.
Alors que j’étais en transit, je vois arriver deux femmes complètement voilées, il n’y avait que les yeux de visibles.
pour boire leur thé, elles étaient obligées de soulever délicatement leur voile, en faisant bien attention à ne rien dévoiler. En plus il faisait une chaleur épouvantable, et je n’osais même pas imaginer ce qu’elles enduraient.
Elles étaient accompagnées de leurs maris, eux étaient en bermuda, casquettes et lunettes de soleil!
Inutile de vous dire la rage qui m’envahit…
alors la question de la tolérance s’est posée à moi…
La tolérance:
Définition: fait de respecter la liberté, les opinions, l’attitude, etc…, d’autrui.
Alors, sommes-nous vraiment tolérants
En ce qui me concerne, je pensais l’être, mais je me rends bien compte que je ne le suis pas vraiment.
Si j’étais si tolérante que cela, en quoi, alors le fait de croiser une femme voilée m’insupporte tellement?
Dans la pensée de la tolérance, je devrais pouvoir me dire, je respecte son choix, ses traditions et je passe mon chemin.
Mais au lieu de cela, je ressens une vive colère m’envahir. Que se passe-t-il donc réellement?
De quoi est faite cette colère? Que touche-t-elle chez moi? L’idée qu’une femme puisse être ainsi manipulée, traitée, me rend hystérique!
L’idée que l’on cache le corps, le visage d’une femme( ou de qui que ce soit du reste), tend à renier l’identité tant physique que morale de cette personne.
Qu’est-ce qui se sent en moi si renié?
Je sens que cela touche bien sûr à mon identité, mes racines, mon histoire personnelle et peut-être plus encore… C’est une partie de moi qui est touchée.
Que se passe-t-il si je laisse de côté cette pensée, si je me recentre sur ce que je suis à l’instant présent, dans ma complétude? Est-ce que je ressens autant de colère?
Le mot qui arrive est « injuste ».
Qu’est-ce que je ne trouve pas juste?
Et si tout simplement, je me disais: cette femme vit dans une culture qui est différente que la tienne, elle a fait un choix, celui de respecter ses traditions, ses règles, et pour elle, c’est parfaitement normal et juste d’être ainsi.
Laisse la passer son chemin et ressens ta liberté.
Dans le fond, elle aussi est libre de vivre ce que toi tu penses être une oppression.
En quoi est-ce si difficile, d’accepter, de respecter toutes ces différences?
Et si c’était juste le fait que nous ne sachions pas quoi en faire, parce qu’elles ne correspondent pas à nos valeurs.
Comment pouvons -nous vouloir que le monde soit plus tolérant? Qui l’est vraiment? Est-ce possible?
Nous sommes tous différents, nous passons notre temps à vouloir être différents, à vouloir que les autres soient différents…Mais différents de quoi? De nos valeurs? Quelles valeurs? Pour quelle raison les miennes seraient-elles mieux que les tiennes?…
Et si je commençais par être plus tolérante avec moi-même?!
C’est aussi parce que ces vieux amants ont existé que je suis là aujourd’hui et que j’ai la chance d’avoir rencontré une magnifique personne qui est aussi ma soeur!
Le diaporama qui suit est très personnel, mais pour ceux qui me suivent depuis quelques années déjà, ils ont entendu parler de mon histoire.
Une histoire qui m’a causé bien des peines il fut un temps mais aussi tellement de bonheur que je ne peux pas garder tout ça pour moi.
Aujourd’hui, j’ai créé ce diaporama pour ma tendre soeur, pour lui dire combien je l’aime et combien je me sens bien chez elle.
Cette belle région du Lubéron, je l’aime depuis plus de trente ans, avant même de savoir qu’elle existait si près.
Bientôt nous serons voisines! Mais chut, vous n’avez rien entendu!!! je vous dirai tout en heure et temps venus…
Aujourd’hui, j’ai pris le temps de regarder les deux vidéos qui suivent.
Dans l’une, j’étais le plongeur parmi cette faune aquatique, tant de merveilles sous mes yeux, tant de beauté!…
Dans l’autre, à la fois l’observatrice, les animaux et la nature…
j’étais tout simplement présente à cet instant que je prenais et que je m’accordais, sans penser à la tonne de choses que j’ai à faire aujourd’hui.
Ces magnifiques images m’ont fait penser à la réflexion que je me fais souvent, lorsque ,témoins d’une scène au détour d’une rue, d’un chemin,
je regrette de ne pas avoir un appareil photo pour « capturer » ces moments magiques(petite parenthèse, au moment où j’écris ce mot « capturer », je suis prise d’une rafale d’éternuements!, comme si d’un seul coup, je me rendais consciente de l’énormité que je suis en train d’écrire!).
Comment peut-on capturer un moment? et pourquoi cette idée? pour partager cet instant? mais peut être qu’à cet instant là, à cet endroit là d’autres personnes vivent une émotion en regardant cette scène là?… Et qu’importe en fait, ce qui l’est c’est que je vive pleinement ce moment de la vie, sans me poser tant de question et rendre grâce de toute cette beauté que je suis capable et que je décide de regarder là.
En réalité, aucun besoin de « capturer » quoique ce soit, tout est intemporel, les choses, les gens, les émotions… Il suffit simplement de vivre l’instant présent comme un magnifique cadeau que la vie nous offre de vivre là.
Alors que nous rêvons tous de liberté, notre instinct de conservation nous pousse à vouloir « capturer », « immortaliser », « emprisonner », « garder »…
Nous sommes tous plus ou moins à un moment de notre vie des geôliers, et notre principal maître en la matière!
Et si nous décidions d’ouvrir grandes les portes de notre liberté?
Je vous souhaite un beau moment de calme et de plénitude.
Voici le lien vers la première vidéo:
http://www.plongeurs.tv/Le-Grand-Bleu-le-vrai–Ca-se-passe-aux-Iles-Canaries-et-c-est-juste-sublime-_v141.html
Et voici la seconde: