Archives mensuelles : décembre 2014

Quelques bugs sur la ligne!

Mes chers lecteurs et lectrices,

Je rencontre quelques soucis sur mon site de temps en temps et peut-être vous est-il arrivé de vouloir visiter mon site à ce moment là et de retrouver le message que ce site n’est pas disponible, ou pas trouvable, voir n’existe pas!

Il n’en est rien, donc si ça vous arrive, recommencez un peu plus tard ou envoyez moi un message sur mon mail afin de me le signaler. Je vous en remercie par avance.

Si cela continue, je me verrai dans l’obligation de changer d’hébergeur. Mais, je vous préviendrai.

En attendant, je vous souhaite un très beau Noël,plein de lumière et de douceur.

De tout mon coeur

Catherine Béharvoeux 2014 fin d'année

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Cachez ce sein que je ne saurais voir…

« Couvrez ce sein, que je ne saurais voir.

Par de pareils objets les âmes sont blessées,

Et cela fait venir de coupables pensées. »

Tartuffe, III, 2 (v. 860-862)

« Le refus de porter les yeux sur les appas de la femme fait partie des traits de comportement généralement attribués au dévot hypocrite. »

L’hypocrisie de notre éducation judéo-chrétienne l’a rendu « tabou ».

Et pourtant, le sein appartient bien aux deux sexes ! Questions d’hormones, la nature le fait se développer harmonieusement pour le sexe féminin.

Il est donc l’un des symboles de la féminité, et aussi la partie « nourrissante » de la mère pour son enfant dans le cadre de l’allaitement.

Lorsque l’on est une petite fille qui approche de la puberté, notre corps subit bien des transformations auxquelles  nous ne  sommes parfois pas assez informées.

Pour peu que cette partie du corps soit « niée » par notre mère, ou objet de polémique, vous pouvez imaginer le rapport que nous allons entretenir avec lui plus tard !

Et pourtant nos seins, nous y tenons ! Mais nous ne leur apportons pas toujours une attention attentionnée.

Regardez le nombre de femmes qui lors de leur toilette, survolent cette partie du corps. On nous a appris à les « tâter » pour vérifier si tout va bien et si rien n’est anormal, mais là encore, je ne suis pas sûre de la façon dont ils sont approchés.

Les seins sont censés être une zone érogène, qui stimulés, font ressentir du plaisir lorsqu’ils sont caressés. Combien se laissent-elles caresser les seins ? Et comment sont-ils caressés ?

Il ne s’agit pas de mamelles que l’on va traire, ou que l’on va traiter avec brusquerie comme dans certains films pornos ! Non, les seins mérite de l’attention, de la douceur et si on nous apprenait à les caresser et à leur apporter une attention différente, nous aurions plus de plaisir à les laisser caresser.

Ayant été touchée par un cancer du sein, avec ablation de la tumeur et radiothérapie, je peux vous dire qu’aujourd’hui, je me rends compte encore plus  de leur importance et de la place qu’ils occupent dans la vie d’une femme.

Accompagnatrice également de femmes ayant eu des cancers du sein, et pour certaines ayant subies une ablation de celui-ci avec ou pas reconstruction,  je peux vous dire que le rapport avec leur corps n’est pas un long fleuve tranquille.

Il s’agit de faire un deuil, de passer par toutes les phases émotionnelles, avant de pouvoir arriver à une phase où je vais l’aider à ré- apprivoiser son corps, le toucher et le laisser toucher. Retrouver une vie sexuelle agréable.

Je me souviens avoir visionné il y a quelques temps, une vidéo sur des femmes atteintes de cancer du sein sur la restructuration ou le désir de rester Amazone.

Différentes techniques étaient employées et j’ai été frappée par un point particulier, auquel je n’ai pas été confrontée lors de mes accompagnements puisque, soient je les accompagne juste après leur opération , soit je les voie quand la restructuration totale a été pratiquée : j’entends par restructuration totale, l’esthétique du sein, son modelage et le mamelon.

Je me suis aperçue que lorsque le sein été restructuré, on ne voyait pas de mamelon, cela se fait apparemment  dans un autre temps.

Et du coup, ce qui fait le sein : c’est le mamelon ! C’est lui la partie nourrissante !

C’est par lui que le lait maternel s’écoule, c’est lui, que l’on « suçote » du bout de la langue dans les jeux érotiques, c’est lui la zone « érogène »

En ce qui me concerne, j’ai gardé mes deux seins, celui qui a été opéré, n’a qu’une petite cicatrice autour du mamelon, pour le reste, il n’a pas trop perdu de galbe mais a gardé une zone un peu plus dure au toucher. Je peux vous  faire une confidence, avant cet épisode de vie, mes seins n’étaient pas forcément une zone érogène chez moi, ni une partie du corps avec laquelle j’étais le plus à l’aise. Et après tous ces mois de traitement, j’ai eu beaucoup de mal à me montrer le torse nu, alors que je suis plutôt à l’aise avec mon corps en temps normal.

Je gardais un soutien -gorge, je devrais plutôt dire une brassière souple, car lorsque l’on a été opérée du sein, les beaux  soutiens- gorge  à baleine exit des beaux dessous pour un bon bout de temps !

Inutile aussi de vous dire que « pas touche », bas les pattes, plus par peur de ce que mon compagnon pourrait ressentir en le touchant que par peur d’avoir mal, même si c’était quand même aussi un peu le cas.

Ce comportement, quel que soit le stade où nous en sommes, le l’ai retrouvé dans presque tous mes accompagnements.

Une chose est certaine, quoique nous ayons subi, nous sommes toujours une femme.

Notre féminité ne se limite pas à une paire de seins. Il y a donc tout un parcours à restructurer à partir de nos croyances et de nos souffrances.

Petit à petit, et ça prendra le temps qu’il faut, mon accompagnement est là pour aider ces femmes à exprimer et à accueillir leurs émotions, à les écouter se raconter avec beaucoup d’empathie et d’amour, oui, oui, je dis bien d’amour, car vous n’imaginez pas combien c’est important à ces moments- là, pas de la pitié, mais une réelle écoute bienveillante, où la vulnérabilité qui nous traverse est NORMALE. Donc les aider à formuler leurs besoins et à les exprimer.

Et puis à porter un nouveau regard sur leur corps, reprendre confiance en elle, retrouver une image d’elle-même et d’en prendre soin.

Je parle ici du sein, mais bien sûr en fonction des traitements effectués, comme les chimiothérapie, beaucoup ont aussi perdu leur cheveux, un autre atout de la panoplie féminine que l’on connait bien.

Leur redonner du « goût » à tous les niveaux, les reconnecter à leurs sens et je pourrais dire aussi, leurs nouveaux sens, dans tous les sens du terme ! se réconcilier avec leur corps, le toucher, l’aimer.

Je pense qu’il y a beaucoup à faire dans ce domaine d’accompagnement et c’est en cela, que j’ai eu envie de créer, dans un premier temps, un atelier individuel d’une durée de 3 heures, pour ces femmes afin qu’elles aient de cette façon un espace d’intimité et une personne en face d’elles qui comprend et sait par quelles phases elles passent. Un espace où elles vont pouvoir expérimenter d’autres moyens  afin d’être sur la voie de la guérison.

Il y aura certainement à la suite de ces ateliers individuels, des ateliers où j’espère pouvoir les réunir, où elles pourront se rencontrer et partager leur créativité autour de ce qu’elles vivent et ainsi continuer à être sur la voie de la guérison.

Et pouvoir transformer la tirade :

«  »Couvrez ce sein, que je ne saurais voir.

Par de pareils objets les âmes sont blessées,

Et cela fait venir de coupables pensées. »

Tartuffe, III, 2 (v. 860-862)

Par la suivante :

 

« dévoilez ce sein que je saurai voir.

Par de pareils objets les âmes sont apaisées,

Et cela fait venir d’innocentes pensées »

Catherine et la vie qui coule en nous toutes !coeur de pétales de rose

 

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Le miracle de la vie

Je n’ai plus de doutes concernant ma conception, mais si j’en avais encore, en regardant ce film, ils s’évanouiraient très vite!

Cette course du début, autant de candidats et un seul vainqueur (vaint coeur!, vaint à l’heure??) Cette puissance énergétique invisible qui réside dans ce spermatozoïde quelque soient les pensées, désirs et non désirs exprimés. Elle est bien là! C’est elle qui anime ce candidat à aller jusqu’au bout, jusqu’à la rencontre de l’ovule. Regardez bien tous les obstacles qui se dressent sur son chemin, et son acharnement à dépasser ceux-ci! Et une fois arriver, tout ce qu’il déploie pour arriver à charmer l’ovule, à trouver son entrée. Mais regardez aussi, que c’est l’ovule qui s’ouvre au spermatozoïde, qui le fait rentrer,, qui le choisit et qui referme sa porte aussitôt. » Pfffftttt! plus personne ne rentre, lieu sacré » comme si il y avait un panneau pour avertir les autres!!!

Et là dans ce temple de la vie, cette division, puis cette multiplication cellulaire qui va se produire en très peu de temps, si on réflêchit bien… Cette première cellule qui elle-même par un code secret et chimique envoie des messages de reconnaissance  pour ne pas être rejetée et considérée comme un intrus! observez, prenez conscience de toute la puissance qui est en nous déjà, pour participer, oui, je dis bien participer à la création du nid, du placenta que le corps de maman et moi allons fabriquer pour que ce petit embryon  soit à l’abri, protégé, nourri…

Pensez qu’à l’intérieur du ventre de maman, ce petit embryon qui n’a pas encore la faculté d’analyser ce qui se passe, perçoit déjà tout: il entend, goûte, sent, perçoit, voit d’une certaine façon…  déjà là il met en place un scénario de vie…

Et puis, regardez aussi quand cela devient vraiment trop petit comme endroit pour bouger, il est capable d’envoyer des messages chimiques là encore, indéchiffrables consciemment au corps de sa maman, à sa chimie à elle, pour lui dire qu’il est temps de sortir!… Et là, non pas commence mais continue le miracle de la vie, comment dans sa complétude il s’engage avec les contractions de maman dans un voyage initiatique vers la vie extérieure et prendre ainsi, sa première autonomie: RESPIRER tout seul!!

Son premier cri, en quelque sorte, son OUI à la vie… ET l’aventure continue…

 

 

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Extraction au CO2 supercritique

J’ai trouvé aujourd’hui l’explication sur cette extraction, ce qui à mon avis, va devenir l’avenir de l’Aromathérapie….

Extraction au CO2 supercritique

  1. Propos recueilli sur le blog : tpe-huile-essentielle2013.e-monsite.com/pages/i-1/cat-5/

 

Tout d’abord, un petit schéma explicatif:

extraction CO2 HE

(source: http://www.aroma-zone.com/aroma/dossier_extraitsplantes.asp)

Cette technique se rapproche énormément de l’extraction par solvant, le CO2 supercritique a la même fonction qu’un solvant sauf qu’il n’est pas nocif et qu’il ne reste plus aucune trace de celui-ci dans l’huile essentielle obtenu.

L’état supercritique d’un élément s’obtient à le soumettant à forte pression ou température. On utilise l’état super critique du CO2 car il est très facile de l’obtenir : il suffit de le chauffer à une température égale à 31 °C ou bien de le mettre sous pression de 74 bars.  Mais n’importe qu’elle autre fluide à l’état supercritique pourrait être utilisé.

 

Ce procédé consiste à placer les végétaux préalablement broyés dans un extracteur puis les mettre en contacte avec le CO2 super critique qui vient d’être comprimé et chauffé à une température maximale de 40 °C.

Ainsi, l’huile essentielle est dissoute et le CO2, ici à l’état supercritique redevient gazeux et se sépare très facilement de l’huile essentielle obtenue.

Cette huile est pure et reste très proche de la substance d’origines produite par la plante grâce à l’absence totale du dioxyde de carbone.

Cependant, son utilisation est très peu répandue car les prix de l’équipement sont très élevés.

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